Un haïtien invente le PC ‘bi-OS’, blindé anti-virus: génial?

Au départ, une idée très pratique: éviter la contamination de son PC par les virus. Claude Policard, né à Haïti, a fini par inventer l’ordinateur à double UC et double OS 100% étanche aux morpions…

Cette belle histoire est contée par le New York Time, qui, comme chacun sait, ne pipote jamais… Dans la journée, Claude originaire de Jacmel, près de Port au Prince, à Haïti, est technicien de maintenance sur des machines de traitement de chèques, aux Etats-Unis où il vit depuis 32 ans. Mais, de très longue date aussi, chez lui, c’est un passionné de musique, de synthétiseurs et de PC avec séquenceur… Inquiété un jour par une attaque de virus contre l’informatique de sa société, il a commencé à imaginer une technique pour protéger son installation à la maison. Il a d’abord découplé son PC du réseau

Deux PC en un… « J’avais deux PC chez moi, dont un servait à ma soeur« , raconte Claude, qui a 65 ans aujourd’hui et vit à Newark, dans l’Etat du Delaware. « Le mien ne me servait que pour la musique, et n’était pas connecté, donc épargné par les virus (…) L’idée m’est alors venue: pourquoi ne pas combiner les deux, mais en les plaçant dans le même boîtier? » C’est cette idée qui l’a conduit à déposer un brevet la semaine passée: le principe d’un PC avec deux unités centrales, deux systèmes d’exploitation qui restent étanches entre eux, avec une « barrière » interne empêchant -théoriquement- la transmission de virus. Une partie de son système, avec son propre disque, sa mémoire, etc., accède à Internet, exécute des téléchargements tandis que l’autre, également dotée, traite des applications, des logiciels de traitement de texte, de musique, etc. Il « boote » sur les deux, simultanément Extérieurement, son PC ressemble à n’importe quel ordinateur personnel: un seul clavier, un seul écran moniteur vidéo et une souris unique. Lorsqu’on l’allume, il « boote » automatiquement sur ses deux UC internes, en parallèle. Une fonction commutateur permet de passer de l’un à l’autre. Dans son brevet, Claude décrit son invention comme ayant les « avantages de deux systèmes sans avoir deux ordinateurs de bureau« . Son ordinateur personnel possède « un boîtier, une alimentation électrique, une carte mère, des unités de disque dur, des interfaces disque, un moniteur vidéo, un clavier et peut additionnellement inclure une souris, une imprimante et un lecteur CD » « On peut le désigner comme un ordinateur avec un piège à virus dedans« , a écrit l’inventeur dans un document préparatoire, soit un PC « avec des composants qui ne peuvent pas être infectés par des logiciels nuisibles » Certes, l’UC ouverte à Internet peut être dotée d’un anti-virus, admet-il, mais la mise à jour reste problématique puisque de nouveaux virus surgissent tout le temps… La parade aux attaques virales? A voir… « Avec mon système, aucun virus ne passera jamais sur l’ordinateur principal« , soutient-il. Le brevet indique que la commutation d’une UC à l’autre peut se faire par un bouton sur le boîtier de l’ordinateur ou par des touches de fonction sur le clavier, agissant sur un troisième microprocesseur. Ce dernier peut également superviser le fonctionnement des deux systèmes d’exploitation. Il existe déjà des brevets sur des systèmes avec double architecture interne, mais les précédents concernent des configurations conçues pour dupliquer les données, réaliser des sauvegardes. Bref, à vendre! Qui achète? -le proto ou la licence… -pour lui trouver LA faille! Légende des schémas descriptifs du brevet

10 ordinateur à deux systèmes d’exploitation séparés 12 premier système board 14 second système board 16 souris 18 écran 20 clavier 22 premier ordinateur à simple processeur 24 second ordinateur à simple processeur 26 premier boîtier 28 second boîtier 30 premier processeur système 32 second processeur système 34 premier cpu 36 premier bios 38 première mémoire 40 mémoire statique 42 slots isa, vlb, eisa, pci 44 bus interprocesseur 46 premier disque 48 second disque 50 modem 52 second cpu 54 second bios 56 seconde mémoire 58 switch kvm 60 système d’exploitation 62 troisième microprocesseur 64 non utilisé intentionnellement Source : https://www.invention.com/policard.htm