Une banque allemande enregistre électroniquement les signatures

Une caisse d’épargne de Berlin a validé des tablettes qui permettent aux clients de signer numériquement

La signature électronique devient réalité. Elle peut désormais s’enregistrer sur une tablette « sensitive »: ici, le matériel employé est une tablette STU-500 de Wacom, équipée d’un stylet sans fil ni batterie et dotée d’un écran LC compact de 5 pouces. Elle supporte SignDoc, une solution logicielle de signature développée par Softpro. Cet éditeur de logiciels spécialisé dans ce domaine compte parmi ses clients American Express, Bank of America, Barclays, ou encore Citigroup.

Lors de la saisie de la signature sur l’écran, un capteur enregistre les informations dites « biométriques », comme la vitesse d’écriture et la pression exercée. Un « numériseur » intégré renseigne sur 512 niveaux de pression. La position est captée en coordonnées XY avec une résolution de 2 540 lpi. Les données sont transmises à la vitesse de 200 pps. D’après le prestataire, la fiabilité de la signature est « totale ».

Avantages pour l’établissement bancaire? La rapidité des traitements, des économies d’impression de papier et la possibilité d’intégrer directement les données dans le système d’information.

Pour Joachim Wangnet, responsable du projet à la Berliner Sparkasse, ce système est à la fois « confortable, sécurisé et rentable ».

Et Ralph Maute, directeur des produits de Softpro affirme recevoir de nombreuses demandes de présentation du produit, commercialisé sous le nom de SignPad dont le prototype avait été présenté sur le Salon CeBIT de Hanovre, cette année.

D’après une enquête menée auprès de différents acteurs financiers, ce genre de solution serait très attendue.

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