USA : le FBI cible les sites proposant de faux billets d’avion

Le créateur du site, a reçu au saut du lit, « l’agréable visite » des fédéraux

Le faux site qui permettait à tous les internautes disposant d’une imprimante de réaliser de faux billets d’avion, vient d’être fermé.

Les agents du FBI ont arrêté l’auteur présumé de l’URL, Christopher Soghoian, à son domicile durant le week-end. Ces derniers ont saisi l’ensemble de son équipement informatique avant de le relâcher.

L’avocat du jeune homme lui aurait déconseillé de parler à la presse de cette affaire. Pourtant, sur son blog, Soghoian donne des détails sur son arrestation. Une attitude qui s’explique par le leitmotiv du jeune homme qui cherchait avant tout une certaine reconnaissance.

Un porte-parole de la division d’Indianapolis du FBI, a confirmé que des agents fédéraux avaient fouillé l’appartement de Soghoian dans la cadre d’une collaboration renforcée avec l’US Transportation Security Administration.

Les américains étant particulièrement méticuleux concernant les voyages en avion depuis les attentats de septembre 2001. « Une enquête est en cours, et nous sommes très concernés par cette affaire qui montre qu’il existe des failles dans la sécurité des aéroports ».

Pourtant il n’y a rien de bien nouveau sur ce site. Les premières  » fausses cartes d’embarquement » ont été imaginées il y a déjà plus de trois ans.

Soghoian est un étudiant en sécurité informatique à l’université Bloomington dans l’Indiana. Il a écrit sur son blog avoir créé ce site pour mettre en exergue les failles dans la sécurité des aéroports. Une idée pas très maligne. Soghoian a bêtement violé la sécurité des aéroports américains et il risque de le payer cher. Le faux site a été repéré et dénoncé par « ABC News »et« Wired news« .

Le FBI cherche à déterminer si Soghoian a violé des lois fédérales, ce qui explique pourquoi il n’est pas encore en détention.

« Le générateur de carte d’embarquement pour la Northwest Airlines » imaginé par Soghoian avait pour but de permettre aux internautes de se procurer une carte virtuelle d’embarquement imitant à la perfection celles proposées par la véritable compagnie sur sa véritable page web.

« Elle pouvait être utilisée pour accéder à certains lieux très secrets des aéroports, mais pas de voyager gratuitement, la compagnie n’ayant pas effectué de réservation. Je n’ai jamais utilisé ou imprimé ces fausses cartes » précise le cracker sur son blog.