VMware ouvre son code pour un standard

Afin d’accélérer l’adoption de standards ouverts sur la virtualisation, VMware ouvre le ‘code source’ de VMware ESX Server à ses partenaires industriels et veut ainsi créer une communauté

VMware a réuni ses partenaires autour d’un projet de standards ouverts destinés à la « virtualisation ». Parmi eux figurent AMD, BEA Systems, BMC Software, Broadcom, Cisco, Computer Associates International, Dell, Emulex, HP, IBM, Intel, Mellanox, Novell, QLogic et Red Hat.

Principal contributeur au projet, VMware apportera les bases technologiques acquises avec sept années de recherche et développement. Il s’agirait des bases de son code source de VMware ESX Server. L’éditeur propose de fournir un accès à un nouveau programme communautaire nommé VMware Community Source afin de faire évoluer VMware ESX Server vers un modèle de développement collaboratif et des processus de gouvernance partagée. VMware confirme ainsi sa position de leader sur le marché de la virtualisation. Une position qui devrait se renforcer à travers « l’écosystème » nourri par le développement de nombreuses API vers les applications et systèmes des partenaires. Cet « écosystème » étendu propose une interopérabilité et un support étendus, et l’accélération de la validation des nouvelles technologies de virtualisation. Au c?ur du projet, figure un composant essentiel à l’infrastructure et pour partitionner les systèmes informatiques, un ‘hyperviseur‘ ouvert, auquel VMware contribuera avec VMHI, Virtual machine hypervisor interfaces, son ensemble d’interfaces. Plus d’informations sur VMHI ; et sur la Community Source. La virtualisation, quid ?

La virtualisation permet d’allouer des espaces ‘virtuels’ au sein d’une infrastructure ? PC, serveur ou stockage ? sur lesquels s’exécuteront des systèmes d’exploitation et/ou des applications différentes indépendamment les unes des autres. Par exemple exécuter simultanément Windows et Linux sur un poste. Les utilisations de cette technologie sont multiples : consolidation et concaténation de serveurs, continuité d’activité, automatisation des tests et du développement, gestion de postes de travail. Et depuis peu le stockage. La virtualisation permet notamment de multiplier de manière transparente la capacité d’une même machine à exécuter plusieurs activités, en virtualisant les architectures, et donc de réaliser de substantielles économies d’échelle. A tel point que l’on considère aujourd’hui qu’environ 5% à 10% des serveurs exécutent de la virtualisation ; et 75% des entreprises envisagent de déployer cette technologie durant les cinq prochaines années.