Wall Street en hausse -sauf Intel – et, à Paris, les SSII décrochent

Les indices de New York ont clôturé dans le vert -malgré Intel- alors que Paris, impacté par les mesures de la BCE, est à la baisse

Au terme d’une journée en yoyo, les marchés américains ont clôturé en hausse ce jeudi 10 janvier.

Les indicateurs ont notamment bénéficié de l’annonce d’un possible rachat de Countrywide Financial (en faillite, conséquence des ‘subprimes’) par Bank of America.

« Les valeurs financières ne sont peut-être pas aussi empoisonnées qu’on ne le pense puisque Bank of America y voit de la valeur« , a déclaré un expert de Calyon Securities.

Dans la foulée, tous les titres financiers -Citigroup, Bear Stearns, Merrill Lynch…- sont en nette hausse.

Malgré ce contexte favorable, Intel voit son titre à la baisse: il a cédé 0,92% à 22,54 dollars suite à l’ouverture d’une enquête par l’Etat de New York sur des soupçons de pratiques anticoncurrentielles au détriment de son concurrent AMD. Par ailleurs, le géant des processeurs, qui a, depuis 6 ans, maille à partir avec la Commission de Bruxelles, s’apprête à défendre sa position (cf. notre article).

A la Bourse de Paris, le non-changement des taux directeurs décidé par la BCE (Banque Centrale Européenne) a incité les milieux financiers à la déprime. A cela s’est ajouté l’impact d’un « profit warning » de la société américaine de cartes de crédit Capital One Financial, qui, durant quelques heures, avait tiré Wall Street à la baisse…

L’indice CAC 40 est repassé sous la barre des 5.400 points durant quelque temps avant de clôturer à 5.400,43 points, soit une baisse de 0,64%, dans un volume d’échange de 8,8 milliards d’euros.

Londres et Francfort ont également fini à la baisse.

Dans ce contexte morose, les valeurs technologiques ont réussi à s’incrire à la hausse (+0,23%), derrière EADS (+2,65%) et Dexia (+2,23%).

Certes, mais le secteur des SSII et des éditeurs de logiciels est à contre-courant -à la baisse:

Atos Origin -0,83% (0,92 euros)

Dassault Systèmes -1,65% (35,09 euros)

Capgemini -2,34% (35,49 euros)

GFI – 3,86% (4,73 euros),

Steria -5,05% (19,56 euros),

Sopra Group -5,84% (45,01 euros),

Les éditeurs sont en effet victimes de notations -toujours discutables…- émanant de Morgan Stanley (sauf sur Atos et Dassault Systèmes: recommandés) et d’Oddo Securities qui soutient seulement Capgemini.

( A suivre )