YouTube et MSN Vidéos font le ménage

30.000 clips japonais ont été retirés de YouTube tandis que les vidéos issues
de la Star Academy 6 ont disparu du site de Microsoft

Malgré la multitude d’accords entre les géants de la vidéo en ligne et les Majors du divertissement, certains contenus posent toujours problème. YouTube, qui s’est pourtant racheté une virginité avant son rachat par Google en fait l’amère expérience.

Un lobbying japonais du divertissement vient de gagner une bataille contre le site de partage de vidéo. Le groupe de pression a d’ores et déjà annoncé que des mesures pro-actives allaient être prises pour empêcher la publication des contenus illégaux.

La société japonaise des droits d’auteur « Japan Society for Rights of Authors, Composers and Publishers » a mené sa petite enquête sur le site.

Après avoir lancé plusieurs centaines de recherches, l’équivalent nippon de notre Sacem a découvert pas moins de 29.549 contenus illégaux.

Parmi ces vidéos, il y a des émissions de télévision, des clips, et des extraits de films publiés sans l’autorisation des 23 maisons d’édition concernées.

Le montant du préjudice est encore inconnu, le lobby pour l’instant choisit la voix de la sagesse et ne demande pas encore réparation. Par contre, les vidéos ont été supprimées du site de partage.

La politique de YouTube en la matière est simple, tout contenu illicite est supprimé. Mais dans bien des cas, les vérifications d’usage ne sont pas menées.

Plusieurs analystes estiment d’ailleurs que le site va s’attirer les foudres du monde de l’édition malgré un rapprochement notable avec les majors.

Enfin des rumeurs circulent selon lesquelles YouTube commencerait en interne à pré-visualiser les vidéos qu’il diffuse via son URL, et ainsi éviter ce type de désagréments qui s’accompagnent d’une mauvaise publicité.

De son côté, MSN Vidéo France s’est attiré les foudres d’Endemol, le producteur entre autres de la Star Academy. La plate-forme de Microsoft avait passé un accord afin de pouvoir diffuser 2.300 vidéos issues des cinq premières éditions du célèbre télé-crochet.

Pour autant, on y trouve également des extraits de la saison en cours, alors que seuls TF1 et Orange en possèdent l’exclusivité. Microsoft a donc dû retirer ces vidéos ce qui n’empêcherait pas Orange de demander réparation financière.