10 candidats à la reprise de la fibre optique des Hauts-de-Seine

Les acteurs nationaux mais aussi les opérateurs d’infrastructures se portent candidats à la reprise de la fibre optique de THD Seine.

Sur la quinzaine de dossiers déposés en réponse à l’appel d’offres de revente de l’infrastructure très haut débit des Hauts-de-Seine, dix ont été retenus par le Conseil général. Tous les acteurs nationaux montrent leur intérêt pour l’affaire, mais aussi des opérateurs d’infrastructure et de réseau d’initiative publique (RIP). Il s’agit de Orange, Numericable, Bouygues Telecom, Iliad (Free) ainsi que Altitude Infrastructure, Covage, Sipartech, Telcité, Tutor et Zayo France.

Vente en deux lots

Suite à la rupture de contrat en octobre dernier avec le délégataire de service public (DSP) Sequalum, filiale de Numericable, pour son retard dans le déploiement de la fibre optique, Le département envisage de vendre son infrastructure déjà en place. Soit autour de 120 000 prises raccordées FTTH (fibre à domicile). Le contrat avec Sequalum prendra officiellement fin le 30 juin 2015.

Deux lots ont alors été proposés en novembre dernier : le réseau « horizontal » sous voirie ; et le réseau « vertical » constitué des colonnes d’immeuble et des infrastructures FTTH desservant les zones pavillonnaires. Ce dernier lot a également fait l’objet d’un autre appel d’offres visant reprendre en régie la DSP THD Seine.

La reprise de l’infrastructure privilégiée

A ces deux options pour sortir de l’impasse et relancer le déploiement du réseau très haut débit qui, à l’origine, devait couvrir l’ensemble du département (soit 827 900 prises raccordables dont 573 000 en FTTH), le Conseil général pourrait également envisager la relance d’une nouvelle DSP. Il semble néanmoins que la cession du réseau à un opérateur privé soit l’option privilégiée aujourd’hui.

Le département qui abrite notamment le quartier de La Défense, informera mi-janvier les candidats retenus de la suite du processus. Ils pourront alors consulter les informations sur le réseau dans le cadre d’une « data-room » (consultation des informations confidentielles dans un lieu réservé à cet effet) afin de faire leurs propositions de reprise. Le Conseil général n’a pas précisé quand il effectuerait son choix.


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