2006 devrait être une bonne année pour les SSII

Entre la mise en place de la loi organique relative aux lois de Finances (LOLF), la modernisation du réseau informatique de l’Etat, et dans le privé celle de Michelin, les SSII peuvent se frotter les mains, en ce début d’année, les contrats pleuvent

La profession va être fortement mobilisée en 2006. Comme l’indique le quotidien

Les Échos, « elle devrait se retrouver autour de quelques mégadeals de plusieurs millions d’euros ». D’abord dans le secteur public, le ministère de l’Economie et des Finances va en effet entamer, sa migration vers un système informatique financier plus performant. Pour cela, il va devoir choisir entre Oracle et SAP. Rappelons que la LOLF, est officiellement entrée en vigueur le 1er janvier 2006, et qu’après cinquante-trois mois d’apprentissage et de chantiers de grande ampleur au sein de l’administration, elle doit maintenant être complètement opérationnelle. Une fois le choix définitif connu, comme le précise Les Échos, « un important appel d’offres devrait être fait pour la mise en place du logiciel retenu ». Le grand chantier de renouvellement du système informatique financier de Bercy n’est pas le seul de la sphère publique. Celui du dossier médical porte également les promesses de grands contrats pour les SSII, sans oublier celui sur les radars et sur la mise en place de la carte d’identité électronique. Dans le privé les contrats risquent également, selon toutes vraisemblances d’affluer. Notamment du côté de Clermont-Ferrand, puisque Michelin a confié à IBM la gestion de son réseau informatique en Amérique du Nord et en Europe. Il faut dire que Michelin a passé un énorme contrat d’un milliard de dollars pour une durée de huit ans, avec le géant bleu. On ne peut donc que conseiller à tous les SSII en panne d’emploi de se ruer vers le Puy de Dôme pour profiter de cette manne. De plus, la profession s’attend à ce que tombe un appel d’offres concernant le volet logiciel du programme de modernisation de Michelin, et les alliances entre les différents « petits » prestataires pour résister à la pression des mastodontes du secteur vont se multiplier.