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270.000 abonnés pour le Napster payant

Après un démarrage poussif, la sauce semble prendre pour Naptser II, la version payante du célèbre service d’échange de fichiers musicaux sur Internet. Napster, comptait fin décembre 270.000 abonnés. Surtout, le service affirme que son nombre d’abonnés a progressé de 50% au dernier trimestre 2004 par rapport au trimestre précédent,

« ce qui fait de Napster le service de musique en ligne payant à la croissance d’abonnés la plus rapide du secteur », se félicite la société. « Ces chiffres, combinés à ceux des analystes, confirment notre conviction que l’avenir de la musique numérique, ce sont les services d’abonnement », a commenté le groupe, qui s’attend « à continuer de mener la course en tête de la croissance du nombre d’abonnés en 2005 ». Napster ne dit néanmoins pas combien de titres ont été achetés sur sa plate-forme. Sur ce terrain, il est largement distancé par l’offre d’iTunes d’Apple qui vient de franchir le cap des 200 millions de téléchargements. Pour autant, Napster revient de loin. Tout le monde se souvient que la première version du logiciel a symbolisé le téléchargement gratuit et pirate en peer-to-peer de musique sur internet à la fin des années 1990. Il a été utilisé par plus de 70 millions d’internautes au faîte de sa popularité. Contraint de fermer en juin 2001 sur ordre de la justice, dans le cadre de la traque de l’industrie américaine de la musique contre le piratage, Napster s’est depuis reconstruit une image respectable. Racheté par l’éditeurs de logiciels Roxio en novembre 2002, le site a réouvert fin octobre 2003 pour offrir du téléchargement légal de musique. Le créateur de Napster, Shawn Fanning qui était hier l’ennemi numéro un de l’industrie du disque s’est également racheté une respectabilité. Mieux, il fait aujourd’hui ‘ami-ami’ avec ses anciens ennemis. En effet, le jeune homme, âgé de 24 ans, a lancé « Snocap »: une entreprise qui commercialise une technologie dont le but est de trouver, parmi toutes les chansons illégalement échangées sur le réseau via les réseaux rebelles, celles qui sont soumises à un copyright. Il s’agit de bâtir, à partir de cette technologie, des services de P2P capables de « tracer » les échanges entre utilisateurs et d’assurer la rémunération de la filière.

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