5G : des royalties de 21 dollars par smartphone

Les différents acteurs impliqués dans la spécification de la norme 5G ont joué la carte de la transparence sur les licences que les fabricants de smartphones devront leur octroyer.

La norme 5G a été finalisée en juin dernier. Elle découle avant tout des développements en matière d’ingénierie et de test de sociétés Qualcomm, Huawei, Ericsson, Samsung et Nokia.

Sur le principe du FRAND

C’est la raison pour laquelle chacune d’entre elles bénéficie du droit de concéder de licences sur ses contributions aux fabricants de smartphones.

On parle de licences FRAND (pour «équitables, raisonnables et non discriminatoires») afin de permettre au plus grand nombre de sociétés d’y accéder.

Nokia peu gourmand

Nokia a dévoilé ses propres frais concernant ses brevets essentiels au standard 3G. Il est question de 3 euros par appareil. Un tarif très inférieur aux prix pratiqués par les autres contributeurs.

Ericsson propose une échelle de tarifications allant de 2,50 à 5 dollars par appareil, en fonction du prix du smartphone. Qualcomm, quant à lui, prévoit d’autoriser ses brevets 5G à 2,275 % du prix de gros d’un appareil monomode 5G, soit 3,25 % du prix d’un appareil multimode 5G. Qualcomm a toutefois diminué le tarif sur lequel ce pourcentage de 500 à 400 dollars.

Les frais cumulés de Nokia, Ericsson et Qualcomm s’élèvent donc à plus de 21 dollars par appareil. Apple devra donc s’acquitter de telles royalties pour son premier iPhone 5G.

Le tarif devrait toutefois être revu à la hausse puisque certaines sociétés n’ont pas encore communiqué sur leur frais de licences. C’est notamment le cas de Huawei. Toutefois, en juin dernier, son président, Eric Xu, a déclaré que l’entreprise respecterait le principe FRAND et réduirait les droits de licence autant que possible.