L’enchère principale pour l’attribution des fréquences dans la bande 3,5 GHz aura duré trois jours. Elle s’est terminée ce 1er octobre, après 17 tours*.
Le prix unitaire a atteint 126 millions d’euros pour les 11 blocs de 10 MHz mis en jeu. Orange en a récupéré quatre ; SFR, trois ; Bouygues Telecom et Free, deux chacun.
Tous bénéficieront d’un bloc supplémentaire de 50 MHz, en contrepartie à la souscription aux engagements optionnels prévus au cahier des charges de l’Arcep. Entre autres, la fourniture d’offres d’accès fixe sur le réseau mobile.
La situation est la suivante :
Les quatre opérateurs débourseront un total de 2,786 milliards d’euros, payables sur 15 ans pour le bloc de 50 MHz et sur 4 ans pour le reste. Prochaine étape, ce mois-ci : une enchère (à un tour au second prix) pour déterminer la position des fréquences de chaque lauréat dans la bande 3,5 GHz.
Il appartiendra ensuite à ces derniers d’y déployer leur réseau 5G. Sans l’obligation initiale de couvrir au moins deux villes avant fin 2020 (l’Arcep l’a supprimée en juin).
L’acquisition de ces fréquences n’aura pas coûté plus cher que celles employées pour la 4G. Leur attribution s’était déroulée en 2011, en deux temps :
Montant total déboursé : 3,575 milliards d’euros.
* À chaque tour, l’Arcep a indiqué le prix unitaire. Chaque candidat a communiqué en réponse le nombre de blocs souhaité. L’enchère a pris fin quand la demande a correspondu au nombre de blocs offerts.
Illustration principale © ake78 (3D & photo) – Fotolia
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