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Capgemini : c'est le jour J pour Aiman Ezzat, nouveau DG

Aiman Ezzat, actuellement Directeur général délégué, prend ce 20 mai la direction exécutive de Capgemini. Paul Hermelin devient Président à la faveur de ce changement de gouvernance.

Publié par Philippe Leroy le | Mis à jour le
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Capgemini : c'est le jour J pour Aiman Ezzat, nouveau DG

En plein déconfinement, c'est une assemblée générale à huis-clos qui va entériner le passage de témoin entre Paul Hermelin, P-DG depuis 2012, et Aiman Ezzat qui devient Directeur Général de l'ESN, à la faveur d'un changement de gouvernance qui sépare les fonctions de Président et de DG.

Annoncée en septembre 2019, la transition managériale intervient dans un contexte difficile pour les ESN confrontées à une réduction des budgets  IT provoquée par la crise du Covid-19.

Fin avril, Capgemini a présenté ses résultats du premier trimestre en croissance de 2,3 % sur un an (3,44 milliards ?) mais anticipe  » un deuxième trimestre 2020 difficile, avant un redressement progressif aux troisième et quatrième trimestres. »

C'est aussi l'année d'intégration d'Altran, plus grosse acquisition de son histoire à près de 5 milliards, après une OPA compliquée qui s'est conclue en janvier dernier.

Dans son contexte économique sous tension pour les ESN,  Aima Ezzat va naviguer sur un terrain connu, qu'il pratique depuis plus de 20 ans. Chez Capgemni, il a tout fait ou presque : directeur financier (2012-2018), directeur des opérations et des activées de services financiers ( 2007-2012) ainsi que des expériences dans les activités du groupe au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

A 58 ans, la nouveau patron exécutif de Capgemini doit renforcer son ancrage dans l'industrie.
 » Nous créons un leader de l'industrie intelligente avec un nouveau marché qui s'ouvre au niveau du numérique. Nous maintenons nos objectifs de 70 à 100 millions d'économie de coûts d'ici à trois ans et de 200 à 350 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel additionnel. »  expliquait-il dans une interview aux Echos début avril.

Selon Syntec Numérique , les entreprises françaises vont maintenir leur investissement dans deux domaines « On s'attend à ce que nos clients sécurisent leurs infrastructures cloud et investissent massivement dans la cybersécurité, pour assurer les nouveaux risques inhérents à l'usage massif du télétravail qui va durer ».  Des marchés sur lesquels la première ESN de France est bien positionnée.

 

 

 

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