Steve Ballmer à Paris argumente Windows 7 et la 'nouvelle efficacité'
La machine de guerre de Microsoft se met en branle en cette rentrée 2009. Il s'agit d'éviter les hésitations et les ratages endurés par Vista. Donc tout est bon pour forcer l'auto-conviction et répéter les arguments [objectifs !] qui doivent convaincre que « cette fois, c'est la bonne »: adieu Windows 2000, adieu Windows XP.
Et de prendre à témoin quatre groupes français, et de leur faire dire pourquoi migrer vers Windows 7, pourquoi adopter Windows Server 2008 R2 ou préparer Exchange Server 2010 . Le tout orchestré par un Steve Ballmer tout en verve, bien que légèrement enroué suite, peut-être, à son intervention le matin même au Salon des micro-entreprises.
A l'occasion des 'Microsoft Days', le patron du géant du logiciel, s'est enthousiasmé devant un amphithéâtre quasi complet (au stade G. Voisin d'Issy-les-Moulineaux), constitué de développeurs, de responsables production IT, de spécialistes serveurs IT, de partenaires, mais également des clients 'finaux'.
Le patron de Microsoft a insisté sur la 'nouvelle efficience' ou 'nouvelle efficacité' attendue de l'infrastructure et des services IT dans les entreprises touchées par la crise.
On est loin du ton dithyrambique sur l'apologie du Web 2.0, discours tenu au Théâtre de Marigny il y a au moins deux ans.
« La nouvelle norme, le nouveau « normal » aujourd'hui, ce n'est pas la nouvelle économie, c'est la nouvelle efficacité ('new efficiency'). Il ne faut pas s'attendre à recouvrer rapidement des budgets IT (.) . Il faut des nouveaux produits et des solutions plus simples, plus aptes, moins chères, plus efficaces. Nous sommes, dans les entreprises, plus dépendants de la productivité et de l'innovation. Le secteur IT va continuer de croître trois fois plus vite que le reste de l'économie. Avec les solutions IT, nous allons aider le développement des activités de façon spectaculaire« . « Mais, ajoute-t-il, il faut désormais, avec moins faire plus! Il faut réduire les coûts, aider les personnes à collaborer, à prendre les bonnes décisions, à optimiser la chaîne d'approvisionnement, etc. Et, dans ce contexte, le système le plus fondamental, c'est le poste de travail que les gens utliisent. »
On l'aura compris, ce sont là toutes les promesses de Windows 7 (dont le lancement sera officiel dans moins de 15 jours).
« Windows 7 a été soumis à 8 millions de bêta-testeurs, dont 7.000 en France« , a encore expliqué Steve Ballmer. Et d'ajouter: « Dans une récente interview, on m'a demandé ce que je préférais dans les innovations de Windows 7. Je réponds: les facilités et les services du 'sans fil' (wireless facilities). C'est tout un nouveau monde. Ils concentrent pas moins de 100 spécifications! »
Mais le patron de Microsoft a mis en avant un autre argument: Hyper V, le superviseur de la virtualisation. « Il n'y a pas solution plus efficace en termes d'économies. »
Il insiste également sur « Direct Access » . Et d'avancer des chiffres, en dollars, sur les réducations de coûts possibles, en incluant également Exchange Server, notamment: « Le Gartner a calculé que l'on peut gagner, en coûts de maintenance/exploitation entre 60 et 100 dollars par poste de travail (en incluant le serice desk, la gestion des postes, le déploiement et l'approvisionnement /installation ».
(Article mis à jour le 7 octobre 2009.)
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