BNP Paribas resigne pour 10 ans avec IBM : DORA en toile de fond

De l'OpenShift pour la modernisation applicative, du GPU pour l'IA générative et une zone supplémentaire pour la redondance. Tels sont les principaux marqueurs du renouvellement de contrat qu'IBM et BNP Paribas viennent d'officialiser.

D'une durée de dix ans, cette extension a pour toile de fond la réglementation DORA. Elle intervient cinq ans après que BNP Paribas eut officialisé sa décision d'intégrer la solution IBM Cloud dans ses datacenters.

Un cloud dédié IBM depuis 2019

Au printemps 2021, le groupe bancaire avait fait un point sur la "région multizones" déployée dans ce cadre à Paris et gérée par le groupe américain*. Il avait mis l'accent sur la migration de ses applications métiers (une quarantaine avaient alors été portées vers la plate-forme). Le RGPD faisait encore office de principale note de contexte. L'usage du cloud public d'IBM n'était pas exclu pour des usages dev/test.

Désormais, migration rime ouvertement avec OpenShift. Qui servira aussi à déployer "de nouvelles applications [...] notamment liées au paiement et à la monétique". La nouvelle zone destinée à "assurer la [...] continuité des services bancaires critiques" est prévue pour 2028.

BNP Paribas conserve, en parallèle, une forte empreinte mainframe. Entre autres démarches sur cet environnement, il a entrepris de moderniser ses pratiques de développement essentiellement à renfort d'outils IBM (Developer for z/OS, Development and Test Environment, z/OS Connect...).

* IBM assure la gestion, le support et la maintenance des infras de BNP Paribas à travers une filiale commune créée en 2003. Ses activités s'étaient d'abord portées sur la banque de détail en France.

Illustration générée par IA