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Les États-Unis ajoutent 50 entreprises chinoises à leur liste noire d'IA et de puces électroniques

Des dizaines d'entreprises chinoises ajoutées à la liste noire des exportations américaines, afin d'entraver les initiatives de Pékin en matière d'IA et d'informatique.

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Les États-Unis ajoutent 50 entreprises chinoises à leur liste noire d'IA et de puces électroniques
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Les États-Unis ont mis en place une liste noire de 50 entreprises chinoises, la première mesure de ce type de l'administration Trump, pour restreindre la Chine dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) et de l'informatique avancée.

Le Bureau de l'industrie et de la sécurité (BIS) du ministère du Commerce des États-Unis a annoncé qu' il avait « ajouté 80 entités à la liste des entités de Chine, des Émirats arabes unis (EAU), d'Afrique du Sud, d'Iran, de Taïwan et d'autres pays pour des activités contraires à la sécurité nationale et à la politique étrangère des États-Unis ».

Le BIS a identifié 50 organisations originaires de Chine, tandis que les 30 autres proviennent des Émirats arabes unis, d'Afrique du Sud, d'Iran et de Taïwan.

Liste des entités américaines

Le BIS américain a déclaré que les ajouts à la liste des entités comprennent :

> Douze entités - 11 sous la destination de la Chine et une sous la destination de Taïwan - sont ajoutées pour s'engager dans le développement d'IA avancée, de supercalculateurs et de puces d'IA hautes performances pour les utilisateurs finaux basés en Chine ayant des liens étroits avec le complexe militaro-industriel du pays.

> Treize entités , dont certaines sont des destinations chinoises, sont ajoutées pour leurs contributions à des activités nucléaires non soumises aux garanties.

> Sept entités sont ajoutées pour leurs contributions aux programmes de missiles balistiques.

>Vingt-sept entités chinoises sont ajoutées à la liste pour avoir acquis ou tenté d'acquérir des biens d'origine américaine en soutien à la modernisation militaire chinoise. Ces entités ont des liens avérés avec des activités préoccupantes, notamment le développement d'armes hypersoniques et la conception et la modélisation de véhicules en vol hypersonique.

> Sept entités situées en Chine sont ajoutées pour avoir acquis ou tenté d'acquérir des articles d'origine américaine afin de soutenir l'avancement des capacités technologiques quantiques du PCC, ce qui présente de graves ramifications pour la sécurité nationale américaine compte tenu des applications militaires des technologies quantiques.

> Deux entités chinoises sont ajoutées pour vendre des produits à des parties figurant sur la liste des entités, notamment Huawei et son entité affiliée HiSilicon.

> Deux entités en Iran et en Chine ont été ajoutées pour avoir tenté d'acheter des articles d'origine américaine pour l'industrie de la défense iranienne et les programmes de véhicules aériens sans pilote.

> Dix entités sous les destinations de la Chine, de l'Afrique du Sud et des Émirats arabes unis sont ajoutées en raison de leurs liens avec la Test Flying Academy of South Africa (TFASA) - une partie ajoutée à la liste des entités le 12 juin 2023 - et la formation des forces militaires chinoises à l'aide de sources occidentales et de l'OTAN.

Le BIS modifie également une entité existante, à savoir Dart Aviation, via quatre entrées sur la liste des entités sous les destinations de la France, de l'Iran, du Sénégal et du Royaume-Uni.

Trump...et Biden avant lui

L'élargissement des restrictions à l'exportation intervient à un moment où les tensions entre Washington et Pékin se sont accrues, l'administration Trump augmentant les tarifs douaniers contre la Chine (ainsi que contre un certain nombre de ses proches alliés).

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré mercredi, selon Reuters, qu'il « condamnait fermement » les restrictions à l'exportation tout en exhortant les États-Unis à « cesser de généraliser la sécurité nationale ».

Mais il ne faut pas oublier que l'administration Biden précédente a également imposé de nombreux contrôles drastiques à l'exportation contre Pékin, portant sur tout, des semi-conducteurs aux superordinateurs.

Cepndant, la Chine semble connaître un certain succès malgré les restrictions américaines. L'arrivée de DeepSeek en janvier 2025, par exemple, avait surpris le monde entier en se hissant en tête des classements de téléchargement des App Stores aux États-Unis et dans d'autres pays.

DeepSeek est basé à Hangzhou, dans l'est de la Chine, qui est également le siège du géant technologique Alibaba.

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