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Pourquoi SentinelOne est dans la ligne de mire de Trump

SentinelOne est dans le collimateur de Donald Trump. Pourquoi ? Elle a racheté le cabinet de conseil de Chris Krebs, ancien directeur de l'agence fédérale américaine de cybersécurité (CISA), viré par le Président à la fin de son dernier mandat.

Publié par Philippe Leroy le | mis à jour à
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Pourquoi SentinelOne est dans la ligne de mire de Trump
© pict rider - stock.adobe.com
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Donald Trump a récemment ordonné l'annulation des habilitations de sécurité (security clearance) des dirigeants et employés de SentinelOne, le spécialiste de la protection des endpoints.

Au coeur de l'affaire se trouve Chris Krebs, actuel directeur du renseignement et des politiques publiques chez SentinelOne. L'homme est une figure du secteur de la cybersécurité américaine en sa qualité de premier directeur de l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) des États-Unis, sous la première administration Trump.

En novembre 2020, Chris Krebs s'était attiré les foudres de Trump en refusant de soutenir les allégations non fondées sur le "vol" de l'élection présidentielle de Trump par Joe Biden, qui avait remporté le scrutin. La CISA avait publié une déclaration qualifiant l'élection comme "la plus sécurisée de l'histoire américaine". Cette prise de position lui avait valu d'être licencié par Trump via Twitter.

Selon Reuters, c'est bien sa présence chez SentinelOne qui lui vaut cette sanction. Début 2021, il avait co-fondé le cabinet de conseil en cybersécurité "Krebs Stamos Group" qui a été acquis par SentinelOne deux ans plus tard.

Indice supplémentaire, la directive (Presidential Memorandum) de Trump ordonne un examen des activités de Krebs en tant qu'employé du gouvernement, y compris sa direction de la CISA.

SentinelOne, coté au Nasdaq, a réagi officiellement aux sanctions demandées par Trump : « nous coopérerons activement à toute vérification des habilitations de sécurité détenues par l'un de nos employés - actuellement moins de 10 employés au total - et uniquement lorsque les processus et procédures gouvernementaux en vigueur l'exigent pour sécuriser les systèmes gouvernementaux. Par conséquent, nous ne prévoyons pas que cela ait d'impact significatif sur nos activités. »


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