100 To pour les disques durs en 2025
L'ASTC vient de livrer la roadmap technologique liée au monde des disques durs mécaniques. Un procédé en recul face aux SSD, mais qui affiche encore de nombreux atouts en termes de densité et de coût.
Le PMR+ devrait s'imposer de 2015 jusqu'à 2017. Attention toutefois, car l'échelle du tableau proposé par l'ASTC est trompeuse. Le PMR+, simple évolution du Perpendicular Magnetic Recording, ne permettra en effet de booster la capacité des disques durs que d'une cinquantaine de pour cent par rapport aux offres les plus modernes commercialisées aujourd'hui.
Entre 2017 et 2021, de nouvelles techniques permettront de proposer des disques d'une capacité 4 fois supérieure à celle proposée actuellement. À l'horizon 2025, le HDMR (qui combine toutes les technologies mises au point précédemment) devrait permettra de concevoir des disques dix fois plus denses qu'aujourd'hui, avec des capacités qui pourraient atteindre les 100 To.
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Une évolution trop tardive ?
L'ASTC (Advanced Storage Technology Consortium) est un groupement ayant pour objectif la mise en place de technologies avancées de stockage. Placé sous l'égide de l'IDEMA (International Disk Drive Equipment and Materials Association), l'ASTC réunit des membres prestigieux comme Hitachi Global Storage Technologies, Seagate Technology ou encore Western Digital Corporation.
Sa feuille de route est impressionnante, mais le décollage trop peu rapide. Ce n'est en effet qu'à partir de 2019 que la densité des disques durs va vraiment commencer à s'envoler. D'ici là, les coûts de production des composants Flash vont continuer à descendre, menaçant toujours plus les disques mécaniques.
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