Big data : le cloud public, pas encore automatique ?
Protection native contre les ransomwares, jonctions avec le cloud public, pilotage « à l'IA »... Autant de fonctionnalités qui se développent dans les offres de stockage objet et de NAS scale-out, affirme Gartner. Aucune n'était toutefois obligatoire pour figurer dans le Magic Quadrant consacré à ces deux segments de marché.
D'une année sur l'autre, les critères technologiques n'ont globalement pas évolué. Les valeurs suivantes, par exemple, restent inchangées :
- Système de fichiers unifié capable d'aller au-delà de 500 To
- Extensibilité à 2 Po sur l'espace de nom global
- Prise en charge de plus de 4 noeuds par cluster
Les critères « business » ont un peu évolué. Il fallait, entre autres :
- Avoir réalisé plus de 15 M$ de C. A. entre le 1er mai 2021 et le 30 avril 2022 (le seuil était à 10 M$ l'an dernier)
- Disposer, en prod, d'au moins 100 clients à plus de 500 To de capacité brute (vs 75 clients l'an dernier)
- Avoir un minimum de 25 clients en prod (contre 20 l'an dernier) dans au moins trois des quatre régions géographiques suivantes : Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe-Moyen-Orient-Afrique, Asie-Pacifique
Lire aussi : Budgets, délais, legacy... Air France-KLM, Amadeus et Coopérative U face à la réalité du move-to-cloud
Bien que facultatives, les trois fonctionnalités sus-évoquées valent des bons points à quelques fournisseurs. Illustration sur la protection contre les ransomwares avec Cloudian (pour sa technologie de verrouillage objet) et Cohesity (plus globalement pour ses services de données). Ainsi que sur le cloud public, avec DDN (dont le SDS est disponible chez les « trois grands » du IaaS) et NetApp (pour la richesse des intégrations, de la réplication à la recherche unifiée).
Photo d'illustration © Jirsak - Shutterstock
Sur le même thème
Voir tous les articles Data & IA