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Télégrammes : Windows 10 sur ARM sans Mediatek, Cloudera en bourse, fuite des cerveaux à la NSA, Salesforce profitable

Même dans l'éventualité d'une mise en examen, la rédaction de Silicon.fr maintiendra sa candidature à l'écriture des télégrammes du soir.

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Télégrammes : Windows 10 sur ARM sans Mediatek, Cloudera en bourse, fuite des cerveaux à la NSA, Salesforce profitable

Windows 10 sur ARM un pari risqué selon Mediatek. Microsoft avait montré en décembre dernier sa capacité faire tourner son dernier OS sur des PC équipés de puces ARM. Si Qualcomm a été séduit par cette idée, ce n'est pas le cas de Mediatek qui considère cette aventure comme risquée. Interrogé sur ce point, Finbarr Moynihan, directeur général des ventes chez MediaTek, explique « nous avons déjà emprunté cette voie et nous avons vu ».  Il fait ici référence à Windows RT, une déclinaison de Windows 8 sur tablette dont le fer de lance était la Surface. Un bide en raison du faible nombre d'applications disponibles. Et pour bien enfoncer le clou sur le portage de Windows 10 sur ARM, Mediatek considère que c'est comme utiliser une puce Intel dans un smartphone, une opportunité limitée et ne nécessitant pas d'investissement immédiat.

Cloudera : la bourse en 2017. Selon Bloomberg, qui cite des sources anonymes, le spécialiste du Big Data Cloudera prépare une introduction en bourse dans le courant de l'année. Figurant parmi les trois spécialistes des distributions Hadoop, aux côtés de Hortonworks et MapR, la société espère parvenir à une valorisation de 4,1 Md$. Soit une somme similaire à celle à laquelle Cloudera avait été évalué en mars 2014, lors de sa dernière levée de fonds de 900 millions de dollars (un tour de table emmené par Intel, qui avait investi à lui seul 740 millions). Cloudera a été fondé il y a neuf ans. Rappelons qu'un autre spécialiste du Big Data, Hortonworks, est déjà coté en bourse depuis décembre 2014. Il avait alors levé 100 millions de dollars, valorisant la société à environ un milliard de dollars.

Fuite des cerveaux à la NSA ? D'anciens ou actuels responsables de la NSA ainsi que des dirigeants de firmes dans la cybersécurité s'inquiètent, chez nos confrères de Reuters, d'une possible fuite des cerveaux au sein de la célèbre agence d'espionnage électronique. En cause : une réorganisation tumultueuse et les inquiétudes portant sur les relations orageuses que le président Donald Trump entretient avec la communauté du renseignement. La conséquence ? Les industriels de la cybersécurité voient arriver des CV de haut niveau émanant des agences américaines. Le problème est particulièrement criant au sein de la NSA : aux doutes sur les conséquences pratiques de la présidence Trump, vient s'ajouter une réorganisation appelée NSA21, démarrée l'année dernière et qui prévoit la fusion des opérations d'espionnage hors des Etats-Unis avec les activités à l'intérieur du pays. Selon la NSA, le taux d'attrition reste toutefois bas au sein de l'agence (en dessous de 6 %). Mais il n'était, selon son directeur, que de 3,3 % en 2015. Parmi les dirigeants sur le départ, signalons le directeur délégué Richard Ledgett et le responsable de la cyber-défense Curtis Dukes. Tous deux nient toutefois tout lien entre leur choix de carrière et l'arrivée de Donald Trump au pouvoir.

Salesforce profitable sur l'exercice 2017. Dans l'absolu, l'activité est profitable, le résultat net s'élevant à 180 millions de dollars* (26 cents par action), alors que l'exercice 2016 s'était conclu sur une perte de 47 millions de dollars. Sauf que ce différentiel s'explique essentiellement par un crédit d'impôt, d'un montant de 210,3 millions de dollars et conséquence de la déduction d'une partie de la provision pour moins-value associée à l'acquisition de Demandware, explique ITespresso. Le CA global atteint 8,392 milliards de dollars, en hausse annuelle de 26 %. et au-dessus de la fourchette anticipée au sortir du 3e trimestre de l'exercice 2017. Le coût des ventes progresse plus vite que le chiffre d'affaires (+ 35 %, à 2,234 milliards de dollars), si bien que la marge brute recule, à 73,4 % (- 1,8 point). Le spécialiste du CRM en mode SaaS espère un CA de plus de 10 milliards de dollars sur l'exercice 2018.

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