La messagerie instantanée grignote le SMS
On échange désormais plus par messagerie instantanée que par SMS. Le cabinet d'études suisse Informa a relevé que, en 2012, une moyenne de 19 milliards de messages avaient été échangés chaque jour par chat, contre 17,6 milliards par SMS, rapporte ITespresso.fr.
50 milliards de messages
Fonctionnellement plus avancée, la messagerie instantanée reprend le flambeau avec à son actif le support des conversations de groupe, la prise en charge de contenus multimédias enrichis, l'échange de fichiers ou encore l'affranchissement du surcoût à l'international.
Sa fulgurante montée en puissance - qui devrait encore s'accélérer en 2014, avec 50 milliards de messages échangés quotidiennement - semble conditionner l'avènement d'un modèle économique recentré sur l'Internet mobile.
Promis à l'obsolescence sur les marchés où le déploiement de la 4G LTE se conjugue au succès des smartphones, le SMS, de son acronyme utilisé pour «?Short Message Service?», devrait a contrario s'épanouir dans les pays émergents, où les «?feature phones?» prennent du galon.
L'avenir du SMS dans les pays émergents
Il y retrouverait, après vingt ans d'existence, une seconde jeunesse, porté par sa dimension interopérable en mode GSM (2G), par opposition à Skype, Viber, Whatsapp et consorts, qui sont des solutions propriétaires.
Le poids des années devrait plutôt se faire ressentir dans les zones du Globe desservies par les réseaux mobiles de nouvelle génération.
De grands noms de l'IT comme Apple (iMessage), Facebook (Messenger) et Google (Talk) ne s'y sont pas trompés et ont pris position sur le segment, parfois au gré de partenariats stratégiques avec des opérateurs télécoms. Sans oublier le constructeur BlackBerry qui revendique 60 millions d'utilisateurs de son application/réseau BBM.
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