A trois reprises, HP aurait pu être éclaté…

Lors d’une conférence avec des analystes, Carli Fiorina, p-dg de Hewlett Packard a révélé qu’à trois reprises, depuis le rachat de Compaq, le conseil d’administration avait discuté de l’éventualité d’une scission du groupe

La révélation a pris de court analystes et journalistes… Sans crier gare, le ‘big boss’ de HP a fait savoir qu’il y a quelques mois encore, l’hypothèse d’un démembrement de certaines activités avait été étudiée, et  »

heureusement rejetée« . En réponse à la question d’un analyste technologiques de Merrill Lynch, Carly Fiorina a clairement précisé qu’elle s’y était opposée car le coût d’un tel ‘spin-off’ aurait été trop important et complexe à gérer. Par trois fois, le conseil d’administration de HP se serait donc unanimement prononcé contre la séparation des activités du groupe? mais il n’empêche que le projet a bel et bien été évoqué ! L’information est à rapprocher des rumeurs qui ont circulées à Wall Street voici quelques mois. HP regroupe cinq activités : les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables, les serveurs, les services et consulting, et enfin les imprimantes et encres. Cette dernière activité est de loin la division la plus lucrative, et une autonomie aurait été envisagée pour elle, sur le modèle d’IBM avec Lexmark. La réussite d’une ‘spin-off’ d’HP en 1999, lorsque Agilent Technologies a quitté le groupe pour devenir indépendant, a pu aussi guider certains esprits. Mais les conditions étaient différentes, et la complexité de l’opération s’est mesurée sur plusieurs années, ce qui a refroidi les partisans de la division. Et l’acquisition de Compaq en 2001 a largement changé la donne? Carly n’aurait sûrement pas pu figurer au Top 10 des dirigeants d’entreprises de Fortune ? une place acquise grâce à la réussite de la fusion – si les actifs d’HP avaient été dispersés !