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Access Commerce, l’e-commerce en mode Web 2.0

Au début des années 90, Access Commerce, éditeur de logiciels, s’est trouvé confronté à la demande de ses clients industriels à la recherche d’une solution de gestion commerciale performante qui reprenne les particularités de leurs métiers, et en particulier les produits ‘à options’.

C’est de cette recherche qu’est née une solution modulaire, un moteur de configuration appelé Cameleon, qui profite du fort ‘background‘ de l’éditeur dans l’industrie et les environnements de production.

Suite de commerce multicanal évoluée et enrichie au fil des années, Cameleonpropose un catalogue électronique, une gestion des référentiels produits, des tarifs et une gestion des promotions avancés, un ensemble complet donc, du devis à la commande, adaptée à l’industrie comme aux services ou à la distribution, sans oublier les aides à la vente.

Pour autant, les géants de l’ERP proposent aussi ce type de solution. Qu’est-ce qui différencie alors Cameleonde ses concurrents ? Jacques Soumeillan, p-dg et cofondateur d’Access Commerce décrit la stratégie du groupe :

« Notre positionnement est clair. SAP et Oracle proposent des offres larges, mais tous les modules ne sont pas sur le même niveau fonctionnel. Nos clients peuvent utiliser ces grosses solutions, mais ils ne disposent pas de notre rapidité de déploiement pour traiter un niveau de complexité important. »

« Les entreprises cherchent des solutions qui complètent leur ERP. Mais la réalité est souvent difficile et nécessite des produits construits pour l’e-business, et non pas des modules posés sur des applications mais mal supportés. »

Avec cette approche très spécialisée, Access Commerceest rapidement passé d’une cible ‘mid market‘ à ses débuts à celle des grands comptes, comme Saint Gobain, Total ou Schneider Electric. « Nous avons 330 sites cli ents da ns le monde, dont 40 % hors de France. Depuis 2001, ouverture de notre filiale américaine à Chicago, nous comptons 30 clients aux Etats-Unis. »

« Nos clients cherchent une agilité et des produits plus facile à mettre en oeuvre. L’entreprise veut faire plus rapidement et plus efficacement des choses simples comme des devis. Si on veut être dans le course, on respecte les exigences même des comptes moyens. Et nous voulons être parmi les meilleurs au monde. C’est pourquoi notre niveau d’investissements varie de 15 % à 23 %. Actuellement il est de 18 %. »

L’évolution vers le Web 2.0 s’est donc imposée très rapidement, et même avant que cette expression n’apparaisse. Le développement sous Ajax a apporté encore plus d’interactivité sur le catalogue web, beaucoup de confort avec une ergonomie modulaire et dans les manipulations. De quoi offrir une plus grande capacité d’adaptation au profil de l’utilisateur. Ainsi que de grandes capacités de travail collaboratif multicanal en réunissant l’entreprise, ses clients, ses distributeurs, le marketing, les produits, etc.

« Il n’y a plus de ‘front office’ efficace sans intégration dans le ‘back office’. C’est pourquoi nous présentons aux ERP l’ensemble des services et données. Nos services, qui représentent 30 % de notre chiffre d’affaires, nous apportent la capacité d’adapter notre pack logiciel via le paramétrage sans programmation. »

« Nous avons d’ailleurs été surpris par l’impact de l’accueil qui a été réservé à notre derrnière version de Cameleon par nos clients américains. En Web 2.0, nous avons l’avantage de ne pas avoir à rafraîchir la page en permanence et nous pouvons combiner les outils utilisateur et administrateur. »

« L’avenir ? Nous le voyons dans la continuité de cette version qui est aux avant-postes des nos projets pour 2007. Avec plus d’administration, de modélisation des catalogues, des tarifications, des produits, dont l’exploitation du Web 2.0. Et des applicatifs ‘B to B to C’ pour toucher directement et pousser des catalogues vers les distributeurs. »

« Le point clé d’Access Commerce, c’est de s’ouvrir à de nouvelles ambitions après avoir digéré les difficultés de l’éclatement de la bulle internet, avec une stratégie d’attaque pour profiter du second souffle de l’e-commerce et adresser des marchés différents de l’industrie. Et une politique d’acquisition pour enrichir les maillons de la chaîne Cameleon. »

« Et sur les SOA (architecture orientée services), nous développons des modules de notre offre orientée web services, un concept que sera généralisé sur la totalité de l’offre qui sera proposée fin 2007. Nous avons aussi un projet avecSalesforce.com pour intégrer notre produit sur le ‘on demand’ via la plate-forme Exchange dès la fin novembre. C’est tout l’intérêt d’avoir posé un pied de l’autre côté de l’Atlantique, où l’attente est forte en matière de ‘on demand’. »

« Sur ce nouveau marché on est jugé sur la qualité du service. Le modèle est exigeant et bénéfique pour le logiciel lui même. Et c’est bien ce qui nous différencie des grands éditeurs…«

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