Acer France accélère son développement B2B

Acer gamme BtoB 2012

Acer France cherche à développer ses activités B2B avec la volonté d’adresser tous les segments du marché. Son catalogue de produits se densifie en conséquence, pour toucher aux serveurs et stations de travail.

Des technologies maison

Outre une station d’accueil optionnelle et des modules d’extension USB, Acer se distingue avec une technologie brevetée : Dust Defender. À chaque démarrage, un mouvement de rotation antihoraire est appliqué au ventilateur système pour chasser les poussières accumulées.

À noter le parcage des têtes du disque dur en cas de chute et le lecteur optique extractible. Dans sa version Core i7 vPro, le P6 intègre par ailleurs le Wireless Display, technologie d’affichage sans fil propre aux ultrabooks.

Particulièrement pertinente pour satisfaire aux besoins des PME qui ne disposent pas de leur propre solution sur site ou hébergée, l’offre logicielle de la maison inclut le cryptage matériel du disque (Proshield), le traçage des machines par IP (Anti-Theft) et des outils de sauvegarde. En matière de mobilité, la démonstration d’Acer s’arrête là, pour qui ultrabooks et tablettes sont du ressort de la division Grand-Public.

Le desktop renaît…

En matière de desktop, la gamme Veriton a droit à un lifting de circonstance, avec à la clé une diversification des formats. Constitutif de quelque 60 % de l’activité d’Acer France sur le segment, le 16L (Veriton X) reste d’actualité, mu par une sélection de processeurs Intel Core de seconde génération. Pas d’Ivy Bridge au rendez-vous, mais un credo, néanmoins : le modularité du châssis et l’évolutivité du matériel, avec des composants accessibles en un tournemain, sur le concept du « sans outils ».

Une vérité tout aussi applicable au Veriton M (mini-tour) et au Veriton L (format 3 litres, Ivy Bridge), qui peut se loger dans un boîtier Ergo-Stand intégrant un socle flexible destiné à accueillir, sur le principe du tout-en-un, un moniteur jusqu’à 24 pouces (ou 5 kg). D’une silhouette inspirée des clients légers, le petit dernier se dénomme “Nano”. Moins évolutif et moins puissant (processeurs Celeron), il répond essentiellement à une logique de désencombrement du poste de travail ainsi qu’à des problématiques d’économies d’énergie.

… les serveurs aussi

Moins expansif au chapitre du tout-en-un (“All-in-One” ou AIO), Daniel Trachino, directeur général d’Acer France, se contente d’évoquer « un marché encore confidentiel en termes de volume, mais sur lequel il convient de miser ». Et de réorienter le débat vers les serveurs. Acer s’y implique de longue date et équipe notamment EDF, l’hébergeur Ikoula, le fondeur TSMC, le réseau automobile Volkswagen et une société de trading dont l’identité reste inconnue.

Une politique : donner à tous les produits de la gamme, au format mini-tour ou ‘blade’, le grade et les fonctionnalités de serveurs. « Le stockage est tout à fait effectif, mais secondaire », explique Jérémy Werner. À cet égard, les processeurs Intel Core sont de mise, au même titre que les Xeon, jusqu’au modèle E5 quadricœur. Acer y associe une solution complète d’administration, de contrôle à distance et de protection antivirus, en partenariat avec Symantec.