ADATA vise les portables ultra-fins avec des SSD ultra-compacts

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Avec en ligne de mire les ordinateurs portables ultra-fins qui montent en puissance aux dépens du PC de bureau, ADATA affine ses SSD en généralisant le 7 mm dans toute sa gamme.

Avec dans son collimateur les ordinateurs portables ultra-fins, ADATA affine ses SSD en généralisant le 7 mm sur l’ensemble de sa gamme. Cette prise de distance vis-à-vis du 9,5 mm annonce la couleur d’un objectif à plus long terme : atteindre le seuil des 5 mm, sous la bienveillance d’Intel, qui compte en faire un argument pour ses ultrabooks.

Pour l’heure, une première étape est franchie, sans impacter, à en croire ADATA, ni les performances, ni la durée de vie des SSD. Lesquels seront en outre livrés avec un support adaptateur pour assurer une rétrocompatibilité avec les machines conçues pour accueillir du 9,5 mm.

Un SSD pour l’exemple

Premier concerné, le modèle SX910 – série XPG – voit sa silhouette s’amincir et s’allège par la même occasion à 76 g. Disponible en 128, 256 et 512 Go, il utilise toujours le contrôleur SandForce SF-2281 que l’on retrouve dans de nombreux produits concurrents, comme l’HyperX de Kingston, le Force 3 de Corsair, l’Intel 520 Series, l’OCZ Octane ou encore le S70 de Silicon Power.

Sur une interface SATA 3 à 6 Gbit/s, les débits en lecture avec la mémoire flash de type NAND MLC atteignent 550 Mo/s en lecture séquentielle. Ils se maintiennent à d’honorables niveaux en écriture, avec un pic à 530 Mo/s. En lecture et en écriture aléatoire de blocs de 4 ko, il est respectivement question de 50.000 et 85.000 IOPS (opérations d’entrée-sortie par seconde).

Une empreinte réduite, c’est aussi une moindre consommation électrique : 1,2 W en crête. ADATA annonce un MTBF d’un million d’heures ou 5 ans de garantie, à la première des deux échéances. Outre des technologies antivibrations, une protection physique est assurée contre les chocs et l’humidité. L’intégrité des données tient notamment au support de la commande TRIM et de l’ECC (Error Correction Code), qui rectifie à la volée les erreurs, jusqu’à 55 bits par secteur de 512 octets.

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Crédit photo : ADATA