AMD pourrait supprimer jusqu’à 30 % de ses effectifs

Le concepteur de processeurs américain souffre d’une conjoncture économique défavorable et d’une lourde concurrence. En conséquence, il s’apprête encore une fois à procéder à des licenciements.

La crise économique et les changements de cap successifs d’AMD risquent encore de peser lourd dans la balance sociale au cours des prochains mois.

ITespresso.fr indique ainsi que la firme américaine pourrait licencier entre 2000 et 3500 collaborateurs sur les 11 737 salariés dénombrés au 30 juin 2012, soit une fourchette de 17 % à 30 % de son effectif.

Cette réduction de masse salariale fait écho à une première coupe sombre pratiquée fin 2011, avec quelque 10 % des effectifs congédiés.

On devrait en savoir plus cette semaine lorsque AMD rendra publics ses résultats trimestriels, avec des prévisionnels de chiffre d’affaires en baisse de 10%.

La mobilité pour sortir de crise ?

Le fabricant de processeurs invoque une conjoncture macroéconomique défavorable et souligne une demande plus faible qu’escompté, liée pour partie à l’effet d’attente inhérent à Windows 8.

Les marchés n’ont pas tardé à réagir. En fermeture de séance le vendredi 12 octobre à New York, l’action AMD s’affichait en fort recul (-14,37 %), à 2,74 dollars. Son niveau le plus bas depuis plusieurs années.

Dépassé par Intel sur le segment des processeurs et confronté à Nvidia pour les solutions graphiques, AMD peine à s’imposer dans le monde du PC, fût-il fixe ou portable (et ce, malgré ses efforts en termes d’architecture processeur).

Le fabricant de semiconducteurs, qui entrevoit avec les tablettes et les ordinateurs convertibles un marché plus porteur, a remodelé sa stratégie en conséquence.

Mais les OEM ne semblent pas se bousculer au portillon pour implémenter dans leurs machines les nouvelles APU Hondo, ces processeurs qui doivent contribuer au renouveau d’AMD.


Voir aussi
Silicon.fr propose un site dédié à l’emploi IT