AMP : Google ne veut plus de pages « accélérées » dégradées

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Google effectue une mise au point concernant les pages web au format AMP (Accelerated Mobile PAges). Le gain en termes de rapidité d’affichage ne peut et ne doit souffrir d’un contenu dégradé pour la firme de Mountain View.

Google ne veut pas qu’AMP rime avec contenu dégradé. Rappelons que l’Accelerated Mobile Pages vise à optimiser le chargement de ressources Web et l’affichage des pages sur les smartphones.

En février 2017, Google avait créé des jonctions des pages AMP avec les liens URL « canoniques », c’est-à-dire d’origine et non adaptés AMP.

Si de nombreux éditeurs semblent jouer le jeu, selon Google, d’autres utilisent cela pour proposer des pages AMP « dégradées ». L’utilisateur peut alors cliquer sur le bouton lui permettant d’accéder à la page Web d’origine pour profiter du contenu dans sa meilleure qualité.

Un biais qui n’est pas du tout du goût de Google qui voit là une manière de travestir le dessein même d’AMP : accélérer le chargement des pages Web sur mobile sans pour autant dégrader l’expérience.

La firme de Mountain View explique, dans un billet de blog adressé aux webmasters, qu’AMP a été lancé en 2015 et que le projet a connu depuis lors une croissance fulgurante avec plus de 25 millions de domaines l’ayant mis en place.

Dissuader les mauvais élèves

Dans la plupart des cas, les webmasters publient deux moutures de leur contenu avec une page canonique non basée sur AMP d’un côté et une page AMP de l’autre.

Selon Google, « dans le scénario idéal, ces deux pages ont un contenu équivalent permettant à l’utilisateur d’obtenir le même contenu mais avec une expérience plus rapide et plus fluide via AMP ». Mais, dans d’autres cas, « le contenu de la page AMP ne correspond pas au contenu de sa page d’origine (canonique) ».

En conséquence de quoi, Google a décidé que lorsqu’il sera constaté qu’une page AMP ne contient pas le même contenu critique que son équivalent non-AMP, « nous redirigeons nos utilisateurs vers la page non-AMP ».

De quoi dissuader les « mauvais élèves » puisque les pages ne seront dès lors plus prises en compte dans le carrousel de Top Stories avec AMP.

De surcroît, Google s’engage à prévenir l’éditeur pour qu’il effectue les modifications idoines afin que sa page AMP puisse à nouveau être classée dans les Top Stories.