Anti-virus : protéger les Mac OS X aussi

Contrairement à une idée répandue, le Macintosh n’est pas plus à l’abri des attaques virales que ses confrères sous Windows ou Linux

Certes, Microsoft occupe le devant de la scène virale. Les systèmes Windows sont la cible principale des auteurs de virus et de vers, image de Microsoft et positionnement des systèmes d’exploitation de la firme obligent.

Mais il n’y a pas que Windows qui fasse l’objet d’attaques virales, même si les autres systèmes semblent donner l’impression que les attaques sont nominativement moins nombreuses ? quantitativement certainement ? mais surtout moins médiatisées. La menace pourrait cependant prendre de l’ampleur dans les mois et années à venir ! Tout d’abord, comme la plupart des éditeurs d’anti-virus le reconnaissent, avec un intérêt accru des pirates pour les environnements dérivés d’Unix. Et il ne faut pas perdre de vue que le Mac OS X est un dérivé d’Unix ! Comme l’étude annuelle de Telindus l’a démontré, les spams exploitent tous aujourd’hui des failles sur les systèmes, afin de s’appuyer sur des postes, et à leur insu, afin de se répandre soit en détournant les adresses présentes sur les postes, soit en y plaçant leurs propres serveurs SMTP. Ces mêmes failles que les auteurs de virus et vers exploitent pour pénétrer les systèmes. Ensuite par la collusion de plus en plus flagrante entre les auteurs de spam mafieux, ces emails non sollicités qui cherchent à pirater les cartes bancaires des internautes ou à les inciter à acheter n’importe quoi, et les auteurs de virus qui apportent les outils technologiques qui permettent ces dérives. Et lorsque l’objectif est de détourner l’argent de l’internaute, il n’y a plus limite, Windows, Unix, Linux ou Mac sont logés à la même enseigne ! Si la protection des environnements Macintosh devient une obligation, elle reste en général une démarche individuelle. Pourtant de nombreuses entreprises exploitent les stations Mac en réseau, ou connectées sur des serveurs pour lesquels l’origine de l’information a peu d’importance pourvu que les passerelles existent. C’est là que la nouvelle offre de l’éditeur britannique d’anti-virus Sophos prend toute sa dimension. Fidèle à sa politique de protection des réseaux professionnels, l’éditeur propose une solution anti-virus adaptée au Mac OS X, avec toutes les fonctionnalités présentes dans la version Windows, et en particulier l’automatisation des processus centralisés d’analyse et de mise à jour des postes. « Contrairement à l’idée répandue mais fausse selon laquelle les utilisateurs de Mac seraient à l’abri des virus, les clients d’Apple doivent prendre la menace virale extrêmement au sérieux » commente Annie Gay, directrice générale de Sophos France. « Cette nouvelle version de la solution antivirus de Sophos leur assure une protection parfaite, au bureau comme en déplacement à l’extérieur. Elle permet aussi à des développeurs tiers d’intégrer la fonctionnalité d’analyse virale dans leurs propres produits« . Quant aux utilisateurs Mac OS X connectés à un système Unix, il peuvent disposer d’une version de Sophos Anti-Virus accessible par ligne de commande, ce qui permet à l’administrateur d’intervenir directement sur les postes clients Mac pour lancer une analyse via Mac Terminal. Enfin, Sophos propose une démarche très engagée au profit de la gestion de la protection virale des postes connectés au réseau. En effet, une option permet à l’administrateur d’empêcher l’utilisateur de désactiver le logiciel anti-virus sur son poste. Une option qui devrait sourire à de nombreux administrateurs soucieux d’éviter les manipulations à risque qui caractérisent certaines actions des utilisateurs.