Spotify, Basecamp, Epic Games… Autant d’éditeurs qui ont haussé le ton contre Apple ces dernières semaines*, et qu’on retrouve désormais au sein de la Coalition for App Fairness.
L’organisation compte 13 membres fondateurs. Elle résume ainsi sa vision : « liberté de choix et équité concurrentielle dans l’écosystème des applications ». Son action s’inscrit, notamment, dans la lignée de l’enquête que la Commission européenne a ouverte en juin sur les pratiques d’Apple.
La Coalition for App Fairness pointe trois éléments en particulier.
Premièrement, les règles de l’App Store, qui empêcheraient une concurrence saine. Elle en veut pour preuve le cas d’Amazon, non autorisé, sur son app Kindle, aussi bien à vendre des livres qu’à fournir des informations sur la manière d’en acheter.
Autre exemple : celui de Tile et ses trackers Bluetooth. Le « club des 13 » estime qu’Apple favorise son application concurrente Find My. Entre autres en la préchargeant sur ses appareils et en interdisant sa désinstallation. Mais aussi en rendant plus difficile l’accès de Tile aux informations dont elle a besoin pour fonctionner. Ainsi qu’à certaines fonctionnalités hardware – en premier lieu, la puce U1 de l’iPhone 11, qui exploite la bande ultralarge (UWB).
Deuxième élément pointé du doigt : la taxe de 30 % qu’Apple prélève, depuis 2011, sur la plupart des achats. Elle rapporterait au groupe américain plus de 15 milliards de dollars par an. Au mépris de la concurrence, déplore la Coalition for App Fairness.
Cette dernière dénonce aussi l’absence de liberté de choix pour l’utilisateur final. Celui-ci ne peut acheter ses logiciels et services qu’auprès d’Apple. Et à des prix plus élevés que sur les autres plates-formes (un upgrade Fortnite à 9,99 $ au lieu de 7,99 $, un abonnement premium Tidal à 12,99 $ au lieu de 9,99 $…).
Dans ce contexte, la Coalition for App Fairness pousse un ensemble de principes qu’elle invite tous les fournisseurs d’app stores à respecter. Parmi ces principes :
* Spotify a lancé la campagne Time to Play Fair en réaction à l’enquête de Bruxelles. Epic mène le front sous la bannière #FreeFortnite et a déposé plusieurs plaintes contre Apple. Basecamp a haussé le ton cet été après le blocage de son application de messagerie HEY.
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