Apple dit soutenir 2,4 millions d’emplois aux États-Unis

L’essentiel de la croissance estimée de l’emploi émane de fournisseurs d’Apple, des fabricants de composants aux développeurs tiers d’applications.

Apple déclare contribuer à la création et au soutien de 2,4 millions d’emplois aux États-Unis. Un chiffre en hausse de 20% par rapport à l’estimation publiée en 2017.

En deux ans et demi, le nombre de collaborateurs d’Apple aux États-Unis serait ainsi passé de 80 000 à 90 000 (sur un effectif mondial de 132 000 personnes à l’automne 2018).

Toutefois, la majeure partie de la croissance des créations estimées concerne des emplois indirects. Elle émane de partenaires et fournisseurs d’Apple, dont Broadcom (composants et modules radiofréquences) et Maccor (équipements de test de batteries).

Et, surtout, d’éditeurs et de développeurs tiers d’applications. Ainsi, 1,9 million d’emplois américains de l’écosystème Apple, dont 325 000 créés ces trente derniers mois, seraient associés à l’économie des applications. La tendance en Europe est similaire.

Aux États-Unis, malgré tout, l’administration Trump met surtout l’accent sur l’emploi industriel. Apple veut rassurer. Si le groupe technologique cible avant tout les cols blancs, les cols bleus peuvent être recrutés par des sous-traitants et partenaires.

Économie des applications

Apple a été tancé par Donald Trump à maintes reprises. Le président américain lui reproche de faire produire et assembler la plupart de ses produits en Chine.

Depuis, Apple a déclaré avoir injecté 60 milliards de dollars dans les produits et services de fournisseurs basés aux États-Unis en 2018.

La firme de Cupertino prévoit d’augmenter ce montant à 350 milliards de dollars d’ici 2023.

Mais Apple n’a pas précisé les critères utilisés pour établir les estimations ci-dessus.

Par le passé, le groupe avait fait appel à un cabinet de conseil. Ce dernier avait analysé les dépenses effectuées par Apple aux États-Unis en 2011 sur les biens et services. Puis, il avait appliqué aux données obtenues un coefficient multiplicateur.

La méthode ne faisait pas, loin s’en faut, l’unanimité chez les économistes nord-américains.

(crédit photo : via visualhunt)