Apple : des Porsche, des Mac et Donald Trump

La firme de Cupertino débauche chez Porsche, rassure sur les machines desktops et s’explique sur sa présence au meeting IT de Donald Trump.

Apple est sur le devant de la scène médiatique en cette fin d’année. La société continue tout d’abord à placer ses pions dans le secteur des voitures autonomes.

Des voitures

Si l’Apple Car semble être oubliée (voir « Project Titan : l’Apple Car est en panne »), la firme de Cupertino a récemment confirmé souhaiter équiper les voitures autonomes de ses technologies (voir « Apple met le contact sur les véhicules autonomes »).

Reuters nous apprend aujourd’hui qu’Apple a débauché dans le plus grand secret Alexander Hitzinger en avril dernier. Alexander Hitzinger était précédemment le directeur technique des voitures de course du constructeur allemand Porsche. Une recrue de choix pour la firme à la pomme.

Aucune des parties en présence n’a souhaité confirmer cette embauche. Porsche indique toutefois que Alexander Hitzinger a bien quitté la société au cours du printemps. Et l’intéressé précise sur son profil LinkedIn qu’il travaille maintenant pour une société IT de la San Francisco Bay Area.

Des machines de bureau

De nouveaux MacBook ont été récemment présentés par Apple. La firme a ainsi renouvelé l’essentiel de ses machines courant 2016. À l’exception des solutions desktops, dont certaines commencent à accuser leur âge.

« Certaines personnes dans les médias ont soulevé la question de savoir si nous sommes toujours engagés dans la fourniture d’ordinateurs de bureau », a écrit Tim Cook, CEO d’Apple, dans une lettre adressée aux employés de la société. « S’il y a un doute à ce sujet au sein de nos équipes, laissez-moi être très clair : nous avons de superbes ordinateurs de bureau sur notre feuille de route. Personne ne devrait s’inquiéter à ce sujet. »

Fin du débat donc ? Pas vraiment. Rappelons en effet que l’iMac n’a pas été renouvelé depuis 1 an. 2 ans pour le Mac mini et 3 ans pour le poussiéreux Mac Pro.

Et de la politique

La semaine passée, Tim Cook était présent à la réunion organisée par Donald Trump, qui regroupait les grands noms du monde IT américain. Le patron d’Apple explique pourquoi il a accepté de participer à cette réunion, malgré ses différences de vue avec le nouveau président américain.

« Nous nous engageons quand nous sommes d’accord et nous nous engageons quand nous sommes en désaccord. Je pense qu’il est très important de le faire, parce que vous ne changez pas les choses simplement en criant. Vous changez les choses en montrant à chacun pourquoi votre voie est la meilleure. À bien des égards, c’est un débat d’idées. »

Et de rappeler les sujets importants pour Apple : les droits de l’homme, la protection de la vie privée, l’éducation. Mais aussi l’environnement. Tim Cook en profite d’ailleurs pour dévoiler que la firme fonctionne à 100 % sur des énergies renouvelables. Un objectif qu’elle a su donc atteindre avant Google (voir « Green IT : Google, champion des énergies renouvelables »).

À lire aussi :

Foxconn pourrait renforcer sa présence aux États-Unis. Pour Apple ?
Apple relégué en 4e place du marché du wearable computing
Apple efface l’indicateur de durée d’autonomie restante de macOS