Apple rejoint Google et Microsoft au sein de Partnership on AI

Malgré son goût du secret, Apple accepte de rejoindre l’association Partnership on AI pour accélérer les recherches sur l’intelligence artificielle.

Les grands acteurs savent travailler ensemble quand ils partagent un intérêt commun. C’est notamment le cas avec l’intelligence artificielle. Apple vient ainsi de rejoindre Partnership on AI, une association d’entreprises américaines dédiées à la recherche sur l’intelligence artificielle et formées de Amazon, Alphabet (Google), Facebook, IBM et Microsoft. Rachetée en 2014 par Google, DeepMind est également membre de l’initiative en tant que filiale d’Alphabet de fait.

Apple rejoint Partnership on AI en tant que membre fondateur. Ce qui peut sembler paradoxal quatre mois après la création de l’association en septembre dernier. Mais celle-ci précise que Cupertino « a été impliqué et a collaboré avec Partnership avant sa première annonce ». Une collaboration jusqu’alors officieuse aujourd’hui formalisée, donc. Malgré son goût pour le secret, Apple avait déjà fait un pas vers l’ouverture en matière d’intelligence artificielle en publiant un premier article sur des travaux en matière de machine learning fin décembre.

Nouveaux membres

Et Partnership d’expliquer que « la diversité de la pensée à travers l’organisation est cruciale pour s’assurer que nous explorons et abordons efficacement les influences de l’IA sur les personnes et la société, fournissons des conseils sur les meilleures pratiques de l’IA et cherchons à faire progresser la compréhension du public de l’IA ». Dans cet esprit l’organisation se voit également enrichie par des représentants issus de la société civile. A savoir Subbarao Kambhampati de l’AAAI (Association for the Advancement of Artificial Intelligence), Dario Amodei de l’OpenAI, Carol Rose de l’Aclu (American civil liberties union of Massachusetts), Deirdre Mulligan de l’université UC Berkeley, Eric Sears de la MacArthur Foundation et Jason Furman du Peterson Institute of International Economics.

Si la diversité est de mise pour faire progresser l’intelligence artificielle dans notre société (voire la faire accepter des pouvoirs publics et des populations), force est de constater que tout le monde ne partage pas encore cette vision. Des acteurs comme Intel ou Twitter, engagés dans des travaux sur l’IA, se remarquent par leur absence au sein de Partnership. Pour combien de temps encore ?


Lire également
AWS sécurise le Cloud avec l’intelligence artificielle de Harvest.ai
Deepmind de Google veut en découdre avec StarCraft
Cédric Villani, « Plus il y aura d’IA, plus il y aura besoin des mathématiciens »

Crédit photo : Lightspring-Shutterstock