Apple nomme Timothy Campos DSI

Timothy (Tim) Campos, cofondateur de Woven et ancien dirigeant de Facebook, va piloter le département des systèmes d’information d’Apple.

Concepteur de l’iPhone et du Mac, Apple a recruté Timothy (Tim) Campos pour diriger son équipe en charge des systèmes d’information, a relevé Bloomberg.

Avant d’être embauché par Apple, Timothy Campos a cofondé et dirigé Woven, éditeur d’une application d’agenda acquise en 2021 par Slack. Auparavant, de 2010 à 2016, il a été directeur des systèmes d’information (CIO) et vice-président IT de Facebook.

En parallèle, l’homme a investi dans différentes sociétés et a intégré le conseil d’administration de la Haas School of Business de l’université californienne de Berkeley.

Fort d’une expérience de 30 ans dans les technologies de l’information, l’ingénieur de formation a débuté sa carrière en 1992 chez Sybase, éditeur acquis par SAP en 2010.

Dans son nouveau rôle de chief information officer (CIO, DSI en français) d’Apple, Timothy Campos dirigera le département des systèmes d’information et des technologies (IS&T) du groupe. L’unité est chargée de la gestion de l’infrastructure soutenant les services en ligne, le site web ainsi que le support client de la multinationale basée à Cupertino (Californie).

Timothy Campos succède à Mary Demby

Le recrutement de Timothy Campos intervient en amont de départs à la retraite de dirigeants d’Apple. Mary Demby, qui fut trois décennies durant responsable des systèmes d’information de la firme américaine, et David Smoley, vice-président IS&T, font partie des personnalités qui s’éloignent de l’entreprise.

Aussi, la nomination du nouveau directeur des systèmes d’information d’Apple intervient en période de réajustement des prévisions d’embauche de grands groupes technologiques.

Apple, Microsoft, Oracle, Meta (Facebook) et d’autres ont récemment annoncé suspendre des recrutements et/ou réduire leurs effectifs.

Il s’agit pour ces groupes d’adapter leur activité à l’évolution du marché en période d’incertitudes géopolitiques et de pression inflationniste.

Une ambition parfois contrariée. C’est le cas chez Twitter, par exemple. Des professionnels fraîchement licenciés par le nouvel acquéreur, Elon Musk, ont été appelés, en urgence, à réintégrer l’effectif du réseau social pour éviter le chaos technique.

(illustration de une : profil LinkedIn)