Architecture sans serveur : les développeurs l’adoptent, malgré le risque

L’utilisation des architectures sans serveur (serverless) progresse. Mais les développeurs redoutent les problèmes de portabilité et la perte de contrôle.

Les architectures sans serveur (serverless), également nommées FaaS (function-as-a service), suscitent l’enthousiasme au sein de l’écosystème cloud.

The New Stack a publié un guide et mené l’énquête auprès de 608 développeurs et décideurs IT en Amérique du Nord et en Europe, essentiellement.

50% des professionnels interrogés l’an dernier ont déclaré utiliser une architecture serverless. 28% prévoient de le faire en 2019. (Source: The New Stack Serverless Survey 2018).

Les trois principaux avantages exprimés sont : la flexibilité de mise à l’échelle (citée par 48% des répondants), la rapidité du développement (41%) et le coût des ressources (40%).

Serverless ou pas ?

Un autre rapport en accès limité (de SlashData cette fois-ci) agrège des données collectées ces deux dernières années auprès de plus de 20 500 développeurs dans le monde.

Les équipes qui adoptent le serverless sont plus susceptibles d’utiliser des solutions de gestion et d’orchestration de conteneurs que les développeurs backend classiques.
(Source : SlashData – Trends in serverless architectures 2018).

En s’appuyant sur l’informatique serverless, les développeurs peuvent donc se concentrer sur l’exécution d’applications et de microservices, sans se préoccuper de gestion de l’infrastructure serveurs sous-jacente. Leur fournisseur cloud s’en charge à travers des services tels que AWS Lambda, Azure Functions ou encore Google Cloud Functions.

Mais le serverless ne convient pas à tous les cas d’usage, notamment les plus complexes.

Or, selon The New Stack, les problèmes de portabilité (29%), contrôle (27%) et performance applicative (24%) sont les plus préoccupants pour les développeurs dans ce domaine.

(crédit photo © Mcleck-Shutterstock)