ARES confirme son recentrage, assume son rétrécissement…

Le géant de la distribution et des services informatiques publie un exercice 2005/2006 en retrait de 3,8% par rapport à 2004/2005, mais ce retrait est « contrôlé », « volontaire »… Pas d’information sur la marge (négative). Retour à la profitabilité en 2007/2008

Sur l’ensemble de l’exercice, clos au 31 mars 2006, le chiffre d’affaires se confirme à la baisse, à 465.566 euros (contre 484.035 sur l’exercice précédent).

Fait marquant: les activités Architectures & Infrastructures ont diminué de 10,9% alors que les activités Logiciels & Services sont en hausse de 18,7%, dont 11,7% pour les Services. Sur le seul 4è trimestre (au 31 mars), les facturations de produits Unix, stockage et grands systèmes ont chuté de 54,1%. Le groupe constate également la « poursuite de la diminution volontaire des ventes micro-informatiques (- 2,5%)« . La direction estime que le programme de re-engineering sur 15 mois, en cours depuis janvier, suit un « bon déroulement » et « au rythme prévu« . Ce plan vise à « restaurer la rentabilité en 2007-2008 et à porter à cet horizon (hors développement externe) la part des activités Logiciels & Services au niveau de 37%[contre 30% actuellement]d’un chiffre d’affaires ramené à environ 425 millions d’euros« . « La nouvelle organisation commerciale parisienne fondée sur la distinction des équipes produits et des équipes services est en place depuis le début du mois d’avril. Plusieurs succès notables dans les domaines de la mobilité, de la tierce maintenance applicative et de l’infogérance récurrente de 3 à 5 ans, ont été enregistrés au cours du quatrième trimestre. » ARES, coté sur l’Eurolist d’Euronext Paris, se définit comme le premier intégrateur indépendant d’infrastructures en France. Le groupe compte 1.800 collaborateurs, dont 1.350 ingénieurs et techniciens.