L’armée américaine opte pour des terminaux Android sécurisés

Google Android

Android se fait une place de plus en plus grande dans les forces armées, américaines, ou d’autres pays. La possibilité d’apporter des modifications au code source de l’OS est ici vue comme un avantage.

Fin 2011, le Pentagone autorisait l’utilisation d’Android par le personnel de la Défense. Des terminaux Android Dell renforcés par une suite de sécurité étaient alors certifiés, au côté des traditionnels BlackBerry.

Nous apprenons aujourd’hui que la société Invincea vient de décrocher un contrat de 21,4 millions de dollars pour proposer une plate-forme mobile Android sécurisée qui sera utilisée par les militaires américains au sein de smartphones et tablettes.

Cette initiative, connue sous le nom de « Mobile Armour », consiste à apporter diverses modifications à Android, dans le but de limiter les risques de cyberattaques. Une liste d’applications certifiée sera également mise en place. Ce projet a été lancé sous l’impulsion conjointe de la Darpa et de l’armée américaine.

Des synergies avec la NSA ?

Fin janvier, nous apprenions que l’Agence de sécurité nationale américaine (la NSA) mettait au point Android SE, une mouture ultrasécurisée du système d’exploitation mobile de Google. Cet OS a même commencé à être déployé à fins de tests, au travers des smartphones « Fishbowl ».

Si Invincea n’a rien laissé filtrer à ce sujet, il est plus que probable qu’il utilisera les outils développés par la NSA. Rappelons en effet que cette institution gouvernementale distribue Android SE sous licence open source. Un point qui pourrait intéresser l’armée américaine.

Mais aussi les forces armées étrangères, par exemple en France. En effet, Wind River indiquait dans un entretien donné mi-avril que l’armée, la douane et la police sont intéressées par l’utilisation de terminaux Android. Dispositifs qu’il faudra probablement sécuriser.

Crédit photo : © Christophe Lagane


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