Assises Sécurité: Bernard Ourghanlian, Microsoft: formation, d’abord!

Depuis un à deux ans, la sécurité a été placée au c?ur de la stratégie de
Microsoft. Retour avec le directeur ‘Technologie et sécurité’ de Microsoft
France, aux Assises de la Sécurité à Monaco (11-13 oct. dernier)

Que vous a inspiré la profusion d’acteurs, dont nombre de vos concurrents, aux Assises de la Sécurité ?

BO: Ce n’est pas aussi important que ça, ce qui est essentiel c’est que la sécurité continue de jouer un rôle spécial chez Microsoft. Si les gens n’avaient pas confiance dans la technologie, ils ne l’utiliseraient pas !

Au-delà de toutes les polémiques, la sécurité reste une priorité, on est encore plus attachés à ce que les utilisateurs soient correctement protégés.

Il est certain que tous ces acteurs font partie d’un écosystème où Microsoft continue de jouer un rôle extrêmement important, même si on entre dans un monde où la concurrence joue de plus en plus.

On arrive à avoir un environnement qui, malgré l’Internet sauvage, est de mieux en mieux protégé, même si tant que l’homme sera homme ce sera comme ça !

Pour moi, nous allons dans le bon sens, mais il faudra toujours former les gens. La sécurité reste quelque chose de compliqué. Et comment justifier les dépenses en sécurité qui reste la grande question des RSSI [responsables sécurité]

Globalement, même si Microsoft entre sur ce marché, nous restons attachés à ce que l’utilisateur puisse se protéger, même avec un antivirus concurrent.

Mais surtout, on oublie qu’à l’origine le danger provient du fait que l’application est mal écrite. Et Microsoft n’est pas exempte d’avoir commis cette erreur ! Le strabisme sur l’infrastructure nous fait oublier que dans ce que nous publions il y a du code.

C’est un manque dans la formation des personnes de la sécurité, mais on reste méprisants à l’égard de ceux qui écrivent les lignes de code, alors que c’est exactement le contraire que nous devrions faire.

Aujourd’hui, nous sommes dans un monde où le développeur devrait être proche de l’utilisateur. Notre métier, chez Microsoft, c’est d’écrire du soft, alors nous en sommes conscients…