IA : les assistants virtuels des « collègues » en puissance ?

Des cadres et employés de bureau sont prêts à travailler aux côtés d’assistants virtuels intelligents, selon une enquête internationale commandée par Cisco.

Parallèlement au lancement de Spark Assistant, assistant vocal pour réunions, Cisco publie les résultats d’une enquête commandée par ses soins. L’étude porte sur l’attitude d’employés et de cadres face aux assistants virtuels à base d’intelligence artificielle (IA).

94% des répondants déclarent redouter les réunions. Mais 57% pensent qu’un assistant virtuel aurait un impact positif sur la productivité de leur équipe ou de leur groupe de travail. C’est le principal enseignement du sondage mené pour Cisco auprès de 2270 professionnels dans 10 pays : Allemagne, France, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Mexique, Brésil, Inde, Chine et Australie.

Par ailleurs, pour 95% du panel, des tâches telles que la planification de réunions, la prise de notes ou la saisie de documents et courriels, peuvent être améliorées par l’IA.

De plus, 90% des répondants ont manifesté de l’intérêt, voire de l’enthousiasme, à l’idée qu’un robot assiste à une réunion, analyse les sujets présentés et en fasse une synthèse. Des tâches qui incombent aujourd’hui encore à des humains plutôt qu’à des machines. D’ailleurs, plus de 50% des répondants sont « assistés » par un humain. Parmi eux, 82% pensent qu’ils seraient plus productifs s’ils travaillaient « aussi » avec un assistant virtuel.

Assistants humains et virtuels

L’engouement à l’égard de l’IA et de ses assistants est plus marqué chez les professionnels les plus jeunes et les personnalités « extraverties ». Malgré l’enthousiasme, la protection des données personnelles reste une préoccupation majeure pour 65% des répondants.

C’est aussi un point positif pour Cisco. Le groupe américain se présentant comme l’équipementier d’une mise en réseau « intelligente », sécurisée et orientée logiciel. La multinationale veut également profiter de l’engouement pour les assistants personnels.

« Je crois que nous devons remercier pour cela Alexa et Siri [NDLR : les assistants conçus par Amazon et Apple, respectivement] », a commenté dans un billet de blog Rowan Trollope, vice-président et directeur général en charge du groupe IoT et applications de Cisco.

Pour le travail en équipe, l’IA doit prendre en compte l’environnement professionnel, apprendre la discrétion et « maintenir le caractère privé des données privées », a-t-il ajouté. Tout en s’adaptant à du matériel informatique complexe.

C’est justement le défi que veut relever Cisco avec Spark Assistant.

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