Atos et Panasonic en lice pour les Jeux Olympiques de 2020

Atos et Panasonic vont collaborer pour développer des solutions de vidéo surveillance et d’affichage électronique pour les JO de 2020 à Tokyo.

Participant régulier des Jeux Olympiques depuis 2001 (concrétisé en 2002 pour Salt Lake City où le groupe succédait à IBM dans la catégorie informatique), Atos annonce un nouveau partenariat en vue des JO (et Paralympiques) de 2020 à Tokyo. La SSII française vient de signer, via sa filiale japonaise, un accord avec le groupe d’électronique japonais Panasonic également fervent sponsor des JO depuis 1988. Le partenariat portera a priori sur des solutions de vidéo surveillance, notamment.

« Les deux entreprises vont former plusieurs groupes de travail pour développer conjointement et tester des systèmes audiovisuels de sécurité ainsi que des dispositifs électroniques d’affichage qui seront disposés sur les stades et autres sites durant les JO », ont indiqué les deux entreprises par voie de communiqué. Elles travailleront notamment au déploiement « d’afficheurs numériques multilingues sophistiqués ».

Futures synergies commerciales

Panasonic s’occupera de développer les supports et capteurs numériques et électroniques tandis qu’Atos se concentrera sur leur intégration réseaux et dans les systèmes informatiques. Cette collaboration sera l’occasion pour les deux groupes de tester leurs compétences respectives et leur collaboration commune afin de développer de futures synergies commerciales. Même si, pour l’heure, les deux partenaires se focalisent sur l’idée « d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire des JO » et de rendre au Japon son image de vitrine technologique mondiale des années 80 et 90 écornée avec la montée en puissance des groupes coréens Samsung et LG notamment lors de la précédente décennie.

Si cet accord s’inscrit dans une stratégie en marge de l’organisation propre aux JO, Atos ne reste pas moins sponsor officiel de l’événement sportif mondial. « Alors que Panasonic et Atos sont partenaires officiels des jeux olympiques et paralympiques mondiaux jusqu’en 2024, nous espérons qu’ils continueront à utiliser les nouvelles technologies développées dans le cadre de cet accord, pour soutenir le mouvement olympique et ses opérations futures », encourage de son côté Jean-Benoit Gauthier, directeur technologique du comité international olympique (CIO).


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