Authentification : Easydentic s’appuie sur le réseau vasculaire du doigt

Pour identifier une personne, cette solution ne se base plus sur les empreintes du doigt mais sur son réseau veineux

L’autorisation d’accès pour les personnels demeure une thématique très importante pour les entreprises, à tel point que les solutions habituelles (badges, clefs) ne suffisent plus. Après la reconnaissance des empreintes palmaires, de l’iris des yeux ou encore de la forme du visage, Easydentic, une société française, propose une nouvelle solution d’identification biométrique originale.

Conçu en collaboration avec le japonais Hitachi, ‘Biovein‘ est une solution d’identification issue du monde médical. Transposée dans l’univers des PME-PMI, l’appareil se présente sous la forme d’un boîtier doté de quelques touches et d’une petit espace de lecture. C’est devant ce dernier que l’utilisateur présente son doigt.

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>>>>> le terminal Biovein

L’identification ne passe pas par les empreintes digitales -aucun contact n’est nécessaire- mais par la vascularisation du doigt (réseau veineux), propre à chaque individu. Le rayon infrarouge émis par le terminal est absorbé par les veines puis réfléchi par ces dernières. C’est cette image qui est capturée par le terminal et utilisée pour identifier les individus.

Le terminal peut répertorier plus de 1.000 identifiants et enregistrer plus de 2.000 évènements (passages, refus d’accès etc.).

L’entreprise assure avoir reçu l’aval de la Cnil (commission informatique et liberté) pour qui la solution ne présente aucun danger pour la conservation des données personnelles et la sauvegarde de la vie privée. En effet, les informations recueillies sont transférées vers une base de données puis cryptées. Les informations sur le réseau veineux sont quant à elle difficilement exploitables, et ce, même si le boîtier est arraché.

Si l’entreprise vise prioritairement le secteur des PME-PMI, le secteur BTP est également l’un de ses cibles. Easydentic, fort de l’accord de la Cnil souhaite également s’attaquer au marché public. La solution pourrait être utilisée dans le milieu scolaire, les cantines par exemple.

‘Biovein’ est déjà disponible. La société réalise, selon ses chiffres, 200 installations par mois. La tarification peut aller de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros, suivant les besoins.

Cette nouvelle solution vient néanmoins s’ajouter à d’autres moyens d’authentification tout aussi forts. Le scan rétinien présente toutefois un inconvénient : il nécessite un éclairage bien particulier. Les lecteurs d’empreintes digitales quant à eux conservent les traces des empreintes digitales et présentent le malencontreux inconvénient de pouvoir être utilisés sans le propriétaire du doigt…

Si ‘Biovein’, ne constitue pas la panacée, la solution présente au moins le mérite de proposer une nouvelle option aux sociétés désireuses de durcir leurs contraintes de sécurité.