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Autodesk pousse l’impression 3D vers l’Open Source

Autodesk souhaite mettre un peu d’ordre dans la jungle des imprimantes 3D. Un marché en pleine croissance, mais qui n’a pas encore atteint la maturité. À cet effet, la société propose deux initiatives, présentées par son président-directeur général, Carl Bass.

Première annonce de la firme, une plate-forme logicielle dédiée à l’impression 3D, du nom de Spark. Cette solution sera livrée courant 2014 sous licences Open Source qui seront fournies gratuitement aux fabricants de matériel. « La vocation de Spark est de rendre plus fiable l’impression des modèles 3D, mais sans perdre sa simplicité et tout en facilitant le contrôle sur l’impression du modèle », explique le patron d’Autodesk.

L’objectif sera aussi – et surtout – de proposer enfin un standard ouvert pour l’ensemble des imprimantes 3D. Un marché où se mêlent aujourd’hui des offres propriétaires et open source.

Une imprimante 3D en open hardware

« D’autre part, Autodesk lancera sa propre imprimante 3D qui servira d’implémentation de référence de Spark, poursuit Carl Bass. Elle permettra de démontrer la puissance de la plate-forme Spark et de fixer un nouveau standard en matière d’expérience utilisateur de l’impression 3D. »

Là encore, la société mise sur l’ouverture pour cette solution. Les plans de cette imprimante 3D seront ainsi rendus publics. Une initiative à saluer, même si elle n’est pas inédite. Nombre d’imprimantes 3D sont en effet accessibles en open hardware.

Autodesk ne donne que peu de détails sur les spécifications techniques de son imprimante 3D. L’éditeur précise toutefois qu’elle sera en mesure d’utiliser « une large gamme de matériaux, conçue par nous et par d’autres ». Reste à déterminer s’il sera possible d’utiliser simultanément plusieurs types de matériaux.

Multi-matériaux ?

Si ce point est confirmé, l’offre d’Autodesk pourrait permettre de créer des modèles d’une complexité aujourd’hui réservée à des imprimantes 3D très onéreuses (comme l’Object500 Connex3, voir « Stratasys lance une imprimante 3D couleur et multimatériaux à 330 000 dollars »).

L’aspect multi-matériaux permettra également d’aborder des marchés spécifiques comme la création de produits alimentaires sur mesure. Barilla s’y essaie actuellement (« Barilla conçoit une imprimante 3D pour créer des pâtes sur mesure »), tout comme l’Espagnol Natural Machines (« Impression 3D : et si vous aviez imprimé votre diner de réveillon ? »).

Une chose est toutefois sûre, l’imprimante 3D d’Autodesk, qui se veut avant tout une implémentation de référence de la technologie Spark, risque de miser sur un coût d’acquisition modéré, au détriment de la vitesse d’impression. Elle sera donc plus adaptée à la création de prototypes qu’à la mise en production de produits 3D.

Crédit photo de une : © Autodesk


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