Automobile : la RFID se déplace vers de nouvelles priorités

Selon Venture Development Corporation, le marché global des systèmes RFID sur le segment de marché automobile a atteint quelque 312 millions de dollars en 2005

La part matérielle y a compté pour près de 56 % (à l’exclusion du C.A. réalisé sur les transpondeurs destinés à l’immobilisation des véhicules et aux serrures sans clé). VDC anticipe une croissance pondérée annuelle (CAGR) de 20 % jusqu’en 2010, le C.A. des livraisons devant dépasser les 765 millions de dollars dans les 5 ans.

Cette industrie a tout d’abord utilisé la RFID pour immobiliser les véhicules. Néanmoins, les économies d’échelle et les améliorations de performances, conséquences de l’emploi de la RFID, commençant à se faire jour, on constate désormais de nombreux déploiements sur la supply chain, au niveau des boutiques, et dans des applications de gestion de parc : ensemble d’applications appelées à se développer fortement. Les groupes automobiles sont plus particulièrement intéressés par les bénéfices qu’ils peuvent retirer de la RFID sur la supply chain et la boutique, notamment au niveau de : -l’amélioration de la visibilité produits, parc, et matériels au sein de l’entreprise ; -l’automatisation de la traçabilité et des procédures d’inventaire des biens et matériels ; -l’amélioration de l’efficience opérationnelle et la baisse des dépenses en matière de ressources ; -l’amélioration de la sécurité et la réduction des pénuries ; -la suppression des interactions avec l’humain généralement nécessitées lors de l’emploi de systèmes code-barres ; -l’amélioration de la collaboration au sein de la supply chain (i.e. frais de garantie réduits, temps de réponse plus brefs pour résoudre les problèmes patents) et -la conformité aux exigences actuelles et futures de l’industrie (NHTSA, AIAG, ODETTE, JAMA/JAPIA, Wal-Mart, etc). Les utilisateurs de ce segment sont particulièrement au fait des bénéfices que peut procurer la RFID, ainsi que des challenges qu’elle pose aux procédures de l’entreprise et l’on s’attend à ce qu’ils intègrent extrêmement rapidement ces solutions dès que leur faisabilité sera réellement prouvée sur le plan financier. Etant peu nombreuses et nécessitant un nombre important de fournisseurs tout en devant supporter des inventaires massifs de pièces uniques, les assembleurs automobiles et les fabricants de composants semblent devoir largement peser sur toute la supply chain en matière d’implantation de la RFID (tout comme le DoD dans l’armement).