Le succès des applications de livraison tient beaucoup à l’incroyable visibilité qu’elles offrent sur la commande. Prenons l’application Domino’s Pizza, par exemple : il est fascinant de pouvoir suivre l’ensemble du processus en temps réel, de savoir quand la commande est en préparation, quand la pizza est dans le four, puis dans sa boîte, puis enfin dans la voiture.
Et de constater, en levant le nez de l’écran, qu’une pizza chaude et fumante est déjà devant la porte d’entrée !
Alors oui, il est effectivement possible de suivre le trajet d’une pizza en temps réel. Mais ce n’est pourtant pas si simple. D’ailleurs, en réalité, une majorité d’entreprises de toutes tailles ne parviennent toujours pas à atteindre le même niveau de transparence et de visibilité sur leurs applications, qui sont pourtant souvent leur actif le plus précieux.
Qu’est-ce qui rend aussi difficile la transparence applicative ? Pour en avoir le cœur net, F5 Networks a invité certains clients venus du monde entier à parler de leurs défis.
Premier constat :
La pression de la transformation numérique est devenue universelle, s’étendant à tous les pays, toutes les régions et toutes les industries.
Par exemple :
Et, pour en revenir à notre pizza, c’est évidemment une transformation numérique menée à son terme qui permet une telle visibilité applicative de bout en bout.
Mais alors même qu’ils aspirent à se « transformer numériquement », la plupart de ces clients reconnaissent malgré tout qu’ils se trouvent à cheval entre l’Ancien Monde et le nouveau, entre des architectures monolithiques à trois tiers et les nouvelles architectures natives cloud.
Cet « entre-deux » inconfortable de la IT est malheureusement une réalité pour la plupart des entreprises aujourd’hui, dont les opérations et c’est ce qui rend difficile le suivi d’une pizza…
Et les clients ne disent pas autre chose : la plupart des organisations sont incapables de savoir ce qu’il se passe avec leurs applications à un moment donné. Elles ne savent pas combien d’applications elles ont, encore moins où elles vivent, et parfois même, qui y a accès !
Et ce défaut de visibilité concerne même les applications les plus importantes, pour lesquelles les entreprises disposent rarement d’une visibilité cohérente sur les performances (disponibilité, latence perçue par l’utilisateur final, par exemple).
Atteindre ce type de visibilité est un vrai défi pour les organisations, car il y a généralement de sept à neuf éléments technologiques entre le code de l’application et le client final.
Pour la plupart des entreprises, chacune de ces technologies provient d’un fournisseur différent. Cela signifie sept à neuf silos potentiels qui doivent être gérés ou orchestrés pour obtenir une visibilité de bout en bout dans une seule application.
Et encore… quand ces fournisseurs ne sont pas gérés par deux ou trois équipes d’exploitation différentes au sein de l’organisation, ce qui crée davantage de problèmes de communication (des tickets doivent être créés, des équipes doivent se coordonner, des opérations techniques doivent s’aligner, ce qui crée mécaniquement de la complexité).
En bref : la multiplication des silos tout au long du chemin applicatif crée autant de ruptures difficiles à contourner, et empêchent d’avoir une visibilité de bout en bout des applications.
Il est bien entendu tentant de se tourner vers le cloud public pour atténuer certaines de ces pressions.
Mais les entreprises les plus avancées dans cette démarche font état d’autres problèmes rencontrés en chemin :
La plupart des fournisseurs proposent de résoudre ce type de problèmes avec une approche intégrée verticalement, qui fournit les services applicatifs dans le cadre d’une infrastructure intégrée. Mais cela a l’inconvénient de coupler fortement les services applicatifs à l’infrastructure. Il peut alors certes être plus facile pour les équipes de développement d’en tirer profit à court terme, mais il introduit de nouveaux silos opérationnels et complique les problèmes de visibilité à long terme, en plus de créer une dépendance supplémentaire.
En bref, que l’on soit dans le Cloud, sur site ou un mélange des deux, la difficulté (et donc la priorité) consiste à déployer et gérer les applications de manière unifiée quels que soient les différents silos d’infrastructure. Et la meilleure façon d’y parvenir — et donc d’obtenir une visibilité applicative de bout en bout — est de s’appuyer sur une couche cohérente de services applicatifs multicloud.
En outre cette cohérence, et la visibilité qu’elle permet, aidera également à combler le fossé entre les silos opérationnels (par exemple, NetOps, SecOps, DevOps) qui ont pourtant besoin de collaborer pour garder les applications hautement performantes et sécurisées.
L’une des clés ici est que les différents services Cloud fournissent la télémétrie nécessaire.
Une fois cette exigence résolue, il est possible d’avoir le meilleur des deux mondes : choisir les meilleures offres et solutions (une approche dite « best-of-breed ») tout en s’appuyant sur une couche cohérente et distincte capable de faire abstraction des silos fournisseurs.
Cette couche est alors en mesure d’offrir une visibilité de bout en bout sur le chemin applicatif, mais aussi de faciliter l’administration des applications et des infrastructures, tout en facilitant le choix des meilleurs fournisseurs, au gré de l’évolution de l’écosystème
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