La baie HP XP7 allie stockage moderne et haute disponibilité

HP a présenté sa baie de stockage XP7 qui s’adresse aux applications critiques. Elle revendique une haute densité avec l’intégration de SSD et de modules flash, ainsi qu’une haute disponibilité.

La bataille dans le stockage se poursuit avec cette fois-ci un focus sur la partie haut de gamme. HP vient de présenter sa baie XP7 qui succède à la gamme XP P9500 pour adresser les besoins des applications critiques des entreprises. La gamme XP existe depuis 1999 et conserve une base installée importante au niveau mondial et en France. Elle est aussi le fruit d’un partenariat avec Hitachi qui perdure depuis. « Avec le rachat de 3Par, certains estimaient que ce partenariat n’allait pas continuer, la présentation de la baie XP7 démontre qu’il est toujours aussi fort », indique Pierre Hoffer, responsable de la division stockage chez HP France

Sur son positionnement, « la baie XP7 vient en complément des solutions 3Par ( ciblant aussi le haut de gamme) et adresse des besoins différents », souligne Pierre Hoffer. Dans le domaine de la virtualisation de stockage, 3Par implique la voie de la fédération de stockage, alors que les baies XP7 permettent la mutualisation d’environnements de stockage hétérogènes. « La présence de connecteur Mainframe sur les baies XP constitue une différence qui est utile pour répondre à certains appels d’offres », admet le dirigeant.

Combinaison SSD, module flash et disque dur

Sur la partie matérielle, la baie XP7 revendique une haute densité en autorisant la combinaison de disques durs en différent format (2,5’’ et 3,5’’avec des capacités pouvant aller jusqu’à 4 To) avec des SSD d’une capacité maximale de 800 Go, mais aussi avec des modules flash (de 1,6 à 3,2 To). Ces dernières « sont capables supporter jusqu’à 3 millions d’IOPS  avec un temps de latence de moins d’une milliseconde », explique Michel Parent, chef de produit stockage chez HP France. Au total, « on peut créer un cluster de 6 armoires comprenant 2300 disques avec une capacité maximale de 4,5 Po », ajoute le responsable.

Cette combinaison est épaulée par des règles de multi-partitionnement  et d’allocations dynamiques des ressources (thin provisionning) pour optimiser le stockage des données en fonction des besoins. En matière de connectivités vers les serveurs, plusieurs options sont possibles : SAS, ISCSI, FC 8G et 16G, mais aussi du FCoE. Michel Parent constate que « sur la virtualisation du stockage, le SAN reste plus intéressant dans l’optique d’une consolidation rapide par rapport au NAS ». La haute disponibilité de la baie revendique un taux d’activité sans panne de « 99,9999% » soit moins de 32 secondes d’arrêt de l’application par an.

Une virtualisation multi-baies

Sur la partie logicielle, Michel Parent met en avant la capacité de virtualisation multi-baies pour faciliter la récupération des données dans le cadre d’un PRA (plan de reprise d’activtés).  « Au début de la virtualisation, le contrôleur XP gérait des équipements de stockage externe pour la redondance. Aujourd’hui, les contrôleurs XP font la même chose au sein du SAN entre des baies en créant des pool d’espace de stockage pour être vu comme une seule entité de stockage en agrégeant les réplications, les snapshots, etc.», résume le responsable. Cette fonctionnalité ouvre la voie à d’autres services comme le déplacement de volumes de stockage en ligne sans arrêter le service, d’accélération des performances de collectes de données, etc.

Pour conclure, Pierre Hoffer indique que le prix de départ de la baie XP7 est de 300 000 euros. Les tarifs évoluent en fonction des configurations, précise le dirigeant.

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