Banque en ligne: Egg va un peu mieux

Mais le groupe demeure dans le rouge, toujours à cause de la filiale française

Egg relève la tête mais n’est pas pour autant tiré d’affaire. La banque en ligne britannique, propriété de l’assureur Prudential, fait état pour son premier trimestre d’une perte de 4,9 millions de livres sterling (8,8 millions de dollars) avant impôts, contre 15,7 millions au premier trimestre 2003.

Les efforts ont été particulièrement orientés vers la filiale française, véritable boulet pour le groupe. Egg France a subi une perte d’exploitation de 15,8 millions de livres sterling, contre 19,6 millions au premier trimestre 2003. Au contraire, en Grande-Bretagne, la banque est dans le vert avec un bénéfice d’exploitation de 15,2 millions de livres sterling conforme aux prévisions internes et la conquête de 148.000 clients. Pour Prudential, il s’agit de nettoyer au maximum les comptes de sa filiale afin de préparer sa vente. Car si au départ Prudential voulait simplement se séparer de la filiale française, aujourd’hui, une vente globale est à l’ordre du jour. Dans un communiqué séparé, l’assureur Prudential s’est borné à indiquer que le processus de vente de Egg, annoncé en janvier, « se poursuit ». « En ce qui concerne Egg France, comme précédemment annoncé, notre recherche d’un partenaire stratégique a été éclipsée par le fait que Prudential envisage des propositions pour sa participation dans Egg », explique Paul Gratton, directeur général d’Egg. « Dans l’intervalle, nous en contrôlons strictement les dépenses en attendant la conclusion de ce processus ».