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Bases de données cloud : la data fabric en point de mire ?

Les bases de données cloud, prêtes à s’intégrer aux data fabrics ? Il y a, chez certains fournisseurs, des indications de cette tendance, affirme Gartner. Mais la vague ne déferle pas encore, tempère le cabinet américain dans son Magic Quadrant du DBaaS*.

Le mouvement vers les « écosystèmes de données » est plus avancé, estime-t-il. En d’autres termes, les offreurs s’inscrivent dans une logique d’intégration de services – à commencer par les leurs. Une voie stratégique en particulier pour les plus « petits » d’entre eux.

Gartner avait déjà mentionné les écosystèmes de données dans l’édition précédente (2021) de son Quadrant. Ce n’est pas le seul élément qu’on retrouve d’une année sur l’autre. Il en va de même, entre autres, pour l’intégration, dans les bases de données analytiques, des technologies qu’on regroupe sous la bannière « IA ».

Le constat : cette intégration est « désormais commune ». Idem pour celle des data lakes et du low-code. Côté transactionnel, ce sont notamment les architectures distribuées qui se sont standardisées.

La standardisation, jusqu’où ? Pour la première fois dans son Quadrant DBaaS, Gartner appelle en tout cas explicitement à ne pas choisir un fournisseur pour une fonctionnalité en particulier. Son postulat, dans les grandes lignes : la plupart peuvent être copiées et se diffuser rapidement sur le marché.

Du passif sur le pricing

Sur le volet data fabric, Teradata se distingue comme le seul des « leaders » dit « bien positionné ». En tout cas suffisamment pour bénéficier d’un bon point. Sur la partie écosystèmes de données, Google et Microsoft ressortent. Le premier, avec son offre Azure Synapse Analytics ; autant pour les outils de développement intégrés que pour les capacités de BI et les passerelles avec Dynamics 365. Le second, pour son concept Data Cloud, qui fédère BigQuery Omni, Biglake et Dataplex.

Comme l’an dernier, le pricing reste un point de vigilance chez plusieurs « leaders ». Pour plusieurs, c’est lié à leur historique on-prem. En l’occurrence, Oracle, SAP et Teradata. Chez Microsoft, c’est plutôt une question de complexité. Chez Snowflake, c’est la prédictibilité qui pose problème.

En filigrane au Quadrant transparaît un autre phénomène : la montée en puissance des plates-formes de services cloud (CSP). Gartner semble tout du moins la juger suffisamment pour en faire un point de vigilance à l’égard de certains fournisseurs qui ont perdu du terrain, comme Cloudera. Le cabinet américain avait déjà tiré des conclusions – plus marquées – dans ce sens sur son analyse du marché de la BI.

* En 2021, les bases de données cloud auraient capté 84 % de la croissance annuelle du marché. Contre 93 % en 2020.

Photo d’illustration © Julien Eichinger – Fotolia

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