BEA annonce la révolution des architectures SOA

Après l’infrastructure d’application, BEA propose une solution nouvelle d’infrastructure de services, avec la famille BEA AquaLogic

Au début étaient les systèmes d’exploitation? Le développement d’applications devait s’appuyer sur cette couche informatique fondamentale, avec la formation de silos propriétaires.

Puis vinrent les infrastructures d’applications, qui proposent au dessus des OS une couche unique sur laquelle peuvent s’appuyer les éditeurs pour proposer des applications transversales qui fonctionnent en environnements hétérogènes. Cette approche est aujourd’hui acquise, mais les entreprises ont d’autres besoins, nouveaux, qui trouvent leur satisfaction dans les services Web. Selon Gartner, les entreprises consacreraient 200 milliards de dollars pour faire communiquer ces applications qui peuvent s’appuyer sur des plates-formes, mais restent une nouvelle fois hétérogènes. BEA est le premier à proposer une innovation de taille, une infrastructure de services. Celle-ci reprend le schéma des infrastructures d’applications, mais se place au dessus de ces applications (SAP, Oracle, IBM, Siebel, etc.). Il s’agit bien de créer une couche unique sur laquelle s’appuiera l’entreprise pour développer simplement des services SOA, indépendamment des applications elles mêmes. Cette infrastructure de services assurera la recherche, la composition, la sécurisation, la validation, le déploiement, le fonctionnement, la gestion et le suivi des services SOA. Programme ambitieux, mais BEA nous a habitué à ces projets. Surtout que l’entreprise a besoins de réactivité. Là où il fallait des années pour développer en OS, des mois en applications, il ne faudra plus selon BEA que quelques semaines, voire quelques jours, pour composer un service, et non plus le codifier. Au service informatique de maîtrise le paramétrage des services, sans redéployer le code. Et ceci au travers de trois couches : le bus de messages pour l’identification des services ; les données pour extraire l’information et la transformer au format Web services ; et la sécurité, avec la gestion fédérée des identités. Et les connecteurs ? Ils sont natifs sur les Web services, à développer parfois si l’application impose un format propriétaire. Une plate-forme unique pour les Web services ! BEA propose sa solution, elle aussi unique puisque l’éditeur est le premier à proposer une infrastructure de services totalement transversale. Elle se veut indépendante, basée sur des standards, et pourrait bien révolutionner le marché, estimé à 9 milliards de dollars, tout en offrant des économies d’échelle qui ne manqueront pas de séduire les entreprises. Disponible cet été, tarification habituelle chez l’éditeur, au CPU, qui sera définie à ce moment là.