Belgacom broie du noir

L’opérateur belge estime que le marché sera pour lui de plus en plus
difficile. Il annonce la suppression de 1.500 postes

Belgacom s’attend à une année difficile et préfère anticiper. L’opérateur historique belge, détenu à 50% par l’Etat, annonce ainsi la suppression de 1.500 postes sur 4 ans, soit 8% de son effectif.

Ce nouveau plan social vient s’ajouter à un plan de restructuration que le groupe avait mis en place en 2005.

L’opérateur historique entend renforcer sa rentabilité alors qu’il table sur des performances en baisse en 2007. Belgacom estime que ses revenus dans le fixe vont se contracter de 1 à 2% et que sa marge va rester stable.

Proximus, la filiale mobile, devrait connaître les plus grandes difficultés avec un chiffre d’affaires en baisse de 5% à 7% pour une marge brute d’exploitation en repli de 1,8 %.

Rappelons qu’en 2006, l’opérateur a généré des revenus de 6,1 milliards d’euros (+7,1%) pour un bénéfice net de 973 millions d’euros (+1,5%).