Bisbille entre Free et la FSF

Le FAI utiliserait du logiciel libre dans ses box, mais sans respecter le
principe de redistribution du code modifié à la communauté

L’affaire est assez importante puisque Free pourrait très bien être attaqué pour contrefaçon, indique la Free Software Association. Le principe de la licence GPL est d’une simplicité enfantine.

Les informaticiens qui récupèrent des parties du code d’un logiciel libre doivent les remettre dans la sphère publique une fois qu’ils les ont modifié pour faire fonctionner du logiciel ou du hardware. Cette règle en or a fait le succès des logiciels libres et de la philosophie open-source. La violer c’est comme la contrefaçon ça peut rapporter très gros ou coûter très cher.

Le problème de Free est que ces boîtiers utilisent du code libre. La plupart de ces morceaux de soft sont régis par la licence General Public License, ou GPL. Dont un troisième opus est actuellement en discussion.

Comme le rappelle très justement nos confrères des « Échos », les règles de la GPL sont claires, le logiciel développé doit s’exécuter sur n’importe quelle machine, le code source doit être accessible et modifiable et enfin le code modifié doit être redistribué à la communauté. Free n’aurait pas respecté ce principe ce qui en plus de causer un préjudice à l’auteur du code et assimilé à de la contrefaçon.

Le FAI prend donc le risque de se voir attaquer par l’auteur du code et la FSF. Pour l’instant, l’opérateur estime ne pas être redevable dans la mesure ou il reste le propriétaire du boîtier (celui-ci n’est pas vendu).