BlackBerry supprime 250 emplois rattachés à son QG

Après avoir supprimé plusieurs milliers d’emplois l’an dernier, le canadien BlackBerry a confirmé le licenciement de 250 collaborateurs rattachés à son siège social de Waterloo.

Rien ne va plus pour BlackBerry ! Largement distancé par Apple et Samsung dans l’univers des smartphones, le groupe canadien (ex-RIM) a confirmé jeudi le licenciement de 250 collaborateurs.

Les personnes licenciées travaillaient dans la « nouvelle unité de test produits » intégrée au département R&D du siège social basé à Waterloo, Ontario, a indiqué à l’AFP une porte-parole du groupe.

Ces réductions d’effectifs s’inscrivent dans le « plan de redressement visant à améliorer l’efficacité de l’entreprise » pour tirer profit de nouvelles opportunités offertes dans l’informatique mobile, a-t-elle ajouté.

BlackBerry à la recherche d’un second souffle

Ces deux dernières années, le constructeur canadien a supprimé des milliers d’emplois et assisté aux départs de hauts dirigeants, dont les cofondateurs Jim Balsillie et Mike Lazaridis, et plus récemment David Smith, qui fut chargé de la tablette Playbook, boudée par le public.

BlackBerry a reconnu n’avoir vendu que 100 000 exemplaires de sa tablette sur le trimestre clos fin juin, parallèlement à la publication d’une perte nette trimestrielle de 84 millions de dollars…

L’entreprise, qui comptait 12.700 employés en mars, peine à se relancer malgré la commercialisation de ses terminaux sous l’OS BlackBerry 10 (BB10).


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