BlackBerry va licencier encore un peu plus

Dans le cadre de son plan de restructuration, BlackBerry va revoir à la hausse les suppressions de postes. Pour l’instant aucun chiffre n’est donné.

Sale temps pour les constructeurs de téléphonie mobile. Après Nokia propriété de Microsoft qui va être la principale activité touchée par la vague de 7800 licenciements, c’est BlackBerry qui révise à la hausse son plan de suppressions de postes. Par contre impossible de connaître le niveau de ce plan social qui implique des licenciements et des réaffectations de postes. Le groupe canadien a publié un communiqué officiel dans lequel il écrit « notre intention est de réaffecter les ressources d’une manière qui va nous permettre de mieux capitaliser sur les opportunités de croissance tout en permettant une rentabilité durable dans tous les divisions de notre entreprise. En conséquence, certains employés ont été touchés ».

BlackBerry voit fondre ses effectifs depuis quelques années. Au zénith, la firme de Waterloo comprenait 20 000 salariés. Dans les documents financiers de février 2015, elle ne comptait plus que 6225 employés. La dernière vague de licenciements s’est déroulée au mois de mai dernier sans savoir combien de personnes étaient concernées.

Des leviers variés pour retrouver la croissance

John Chen, CEO de BlackBerry, essaye de remettre la société en ordre de marche face à la concurrence de plus en plus forte. Sa réorientation vers les logiciels de gestion de la mobilité a été payante avec un début de redressement. Mais le dernier trimestre a été contrasté. A 658 millions de dollars, le chiffre d’affaires recule de près de moitié d’une année sur l’autre et ressort en deçà des attentes du consensus (679 millions). Le résultat net rechute à -28 millions de dollars. Si l’activité logicielle progresse fortement (137 millions de dollars, contre 54 millions un an plus tôt), les parties hardware et services déclinent. Et même sur son activité de gestion de la mobilité, IDC constate que BlackBerry a vu le chiffre d’affaires de son activité EMM reculer de plus de 16% en un an en 2014.

Le dirigeant a choisi aussi de garder l’activité smartphone. Plusieurs médias lui prêtent la volonté de sortir un mobile sous Android pour dynamiser les ventes. Il n’a jamais confirmé cette information.

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